Cet enfant-là
par Barbara
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Cet enfant-là,
Cet enfant-là
Te ressemble, te ressemble.
Il a de toi
Je ne sais quoi :
Le sourire
Ou peut-être,
Quand il marche,
Ta démarche.
Il hésite et s´avance.
Cet enfant-là
Te ressemble
Et j´en tremble.
Cet enfant-là,
Tu t´en souviens,
Tu le voulais.
Tu m´en parlais
Et, merveille des merveilles,
Je riais de t´entendre.
Tu me disais :
" Comme je voudrais,
Qu´il te ressemble,
Te ressemble.
Moi je voulais
Que cet enfant
Te ressemble. "
Tu voulais qu´un jour, il soit avocat ou bien médecin.
Nous nous disputions déjà l´avenir
D´un enfant qui n´était pas encore là.
Moi, je voulais qu´il soit berger, jardinier
Ou bien musicien.
Je l´imaginais déjà, tout petit,
Un immense piano au bout de ses doigts.
Il aura des poissons d´or, des jardins de sable
Et de grands voiliers blancs,
Des oiseaux de feu, des îles enchantées,
Des étoiles filantes au fond de ses yeux.
Il ne connaitra que l´ogre gentil
Qui jamais n´a dévoré les enfants.
Mon enfant dieu, mon enfant prince, mon enfant roi,
Mon enfant merveilleux, mon enfant rien qu´à moi,
Nous lui tournions des manèges sous la neige,
Nous lui bâtissions des châteaux en Norvège, en Norvège
Mais cet enfant-là,
Cet enfant-là
Lui ressemble.
Il a d´elle
Je ne sais quoi :
Le sourire
Ou peut-être,
Quand elle marche,
Sa démarche
Et sa grâce,
Ma disgrâce.
Cet enfant-là
N´a rien de moi
Mais vous ressemble.
Cet enfant-là,
Cet enfant-là
Te regarde,
Me regarde.
Il s´étonne,
Il s´inquiète
Et, timide, il s´avance.
Cet enfant-là
Me tend les bras
Et je l´aime.
Cet enfant-là
N´a rien de moi, mais te ressemble,
Ressemble, ressemble...
Cet enfant-là
Te ressemble, te ressemble.
Il a de toi
Je ne sais quoi :
Le sourire
Ou peut-être,
Quand il marche,
Ta démarche.
Il hésite et s´avance.
Cet enfant-là
Te ressemble
Et j´en tremble.
Cet enfant-là,
Tu t´en souviens,
Tu le voulais.
Tu m´en parlais
Et, merveille des merveilles,
Je riais de t´entendre.
Tu me disais :
" Comme je voudrais,
Qu´il te ressemble,
Te ressemble.
Moi je voulais
Que cet enfant
Te ressemble. "
Tu voulais qu´un jour, il soit avocat ou bien médecin.
Nous nous disputions déjà l´avenir
D´un enfant qui n´était pas encore là.
Moi, je voulais qu´il soit berger, jardinier
Ou bien musicien.
Je l´imaginais déjà, tout petit,
Un immense piano au bout de ses doigts.
Il aura des poissons d´or, des jardins de sable
Et de grands voiliers blancs,
Des oiseaux de feu, des îles enchantées,
Des étoiles filantes au fond de ses yeux.
Il ne connaitra que l´ogre gentil
Qui jamais n´a dévoré les enfants.
Mon enfant dieu, mon enfant prince, mon enfant roi,
Mon enfant merveilleux, mon enfant rien qu´à moi,
Nous lui tournions des manèges sous la neige,
Nous lui bâtissions des châteaux en Norvège, en Norvège
Mais cet enfant-là,
Cet enfant-là
Lui ressemble.
Il a d´elle
Je ne sais quoi :
Le sourire
Ou peut-être,
Quand elle marche,
Sa démarche
Et sa grâce,
Ma disgrâce.
Cet enfant-là
N´a rien de moi
Mais vous ressemble.
Cet enfant-là,
Cet enfant-là
Te regarde,
Me regarde.
Il s´étonne,
Il s´inquiète
Et, timide, il s´avance.
Cet enfant-là
Me tend les bras
Et je l´aime.
Cet enfant-là
N´a rien de moi, mais te ressemble,
Ressemble, ressemble...