Le testament
par Barbara
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Je soussignée une telle qui suis saine d´esprit,
Qui suis folle de toi et ne s´en remets pas.
Je te lègue aujourd´hui en ce doux soir de mai
Ou j´en ai plus qu´assez tout ce qui est fini.
Je n´aurais jamais pensé qu´il suffirait d´une amie
Et pas davantage
Pour pouvoir, ô mon amour, amasser un tel héritage.
Comme je n´ésperais plus,
Voilà que tu es venue,
O, toi ma tendresse,
Pareille au petit Jésus.
Ce fut ma richesse.
A bouche à bouche ta bouche,
Tu as partagé ma couche.
Nuits enchanteresses.
Notre amour largait ses voiles
Sous un ciel troué d´étoiles.
La chaude paresse.
L´orage éclata soudain
Nous laissant un ciel chagrin
Et l´humeur chagrine.
Notre amour battit de l´aile
Et s´enfuit à tire d´ailes
Comme l´hirondelle.
Ah je te veux, je veux plus.
Ah, dis, pourquoi souris-tu?
Je te veux entière.
Ah, où vas-tu et pourquoi?
D´où viens-tu, réponds-moi?
J´étais chez ma mère
Les dimanches en famille,
Les jeudis avec ta fille,
Ta chère petite,
Et le reste, merci bien.
Un drame pour les presque rien.
Il faut qu´on se quitte.
Je sais, je n´ai, trois fois non,
Non, rien du bœuf mironton,
Tout comme on l´appelle.
Je reconnais, pourquoi pas,
Que dans la vie je ne suis pas
Un cadeau du ciel
Et j´ai eu, lorsqu´on y pense,
Pour nous deux tant d´impatience,
De tendres patiences,
Qu´aujourd´hui, je n´en peux plus
Et puis hélas ai rompu.
C´est la délivrance.
Tous nos souvenirs d´amour
Amassés au jour le jour
A toi sans partage.
Tu voulais tout.
Garde tout...
Qui suis folle de toi et ne s´en remets pas.
Je te lègue aujourd´hui en ce doux soir de mai
Ou j´en ai plus qu´assez tout ce qui est fini.
Je n´aurais jamais pensé qu´il suffirait d´une amie
Et pas davantage
Pour pouvoir, ô mon amour, amasser un tel héritage.
Comme je n´ésperais plus,
Voilà que tu es venue,
O, toi ma tendresse,
Pareille au petit Jésus.
Ce fut ma richesse.
A bouche à bouche ta bouche,
Tu as partagé ma couche.
Nuits enchanteresses.
Notre amour largait ses voiles
Sous un ciel troué d´étoiles.
La chaude paresse.
L´orage éclata soudain
Nous laissant un ciel chagrin
Et l´humeur chagrine.
Notre amour battit de l´aile
Et s´enfuit à tire d´ailes
Comme l´hirondelle.
Ah je te veux, je veux plus.
Ah, dis, pourquoi souris-tu?
Je te veux entière.
Ah, où vas-tu et pourquoi?
D´où viens-tu, réponds-moi?
J´étais chez ma mère
Les dimanches en famille,
Les jeudis avec ta fille,
Ta chère petite,
Et le reste, merci bien.
Un drame pour les presque rien.
Il faut qu´on se quitte.
Je sais, je n´ai, trois fois non,
Non, rien du bœuf mironton,
Tout comme on l´appelle.
Je reconnais, pourquoi pas,
Que dans la vie je ne suis pas
Un cadeau du ciel
Et j´ai eu, lorsqu´on y pense,
Pour nous deux tant d´impatience,
De tendres patiences,
Qu´aujourd´hui, je n´en peux plus
Et puis hélas ai rompu.
C´est la délivrance.
Tous nos souvenirs d´amour
Amassés au jour le jour
A toi sans partage.
Tu voulais tout.
Garde tout...