Le cœur en embuscade
par Bernard Lauze
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Mon cœur en embuscade
Et mes tendresses à l´affût
La moindre sérénade
Ne m´a jamais déplu
Et pour quelque princesse
De lointaine banlieue
J´aurais perdu la tête
En y gagnant les cieux
Mon cœur en embuscade
Et mes tendresses à l´affût
Je chante la ballade
Des amours défendues
Des amours fugitives
Que l´on cueille en passant
Le cœur à la dérive
Au fil de nos vingt ans
On est des gens honnêtes
Mais on joue les tombeurs
On accroche son cœur
À la moindre violette
Pour la moindre Marion
Et pan, v´là qu´on démarre
En route pour la gare
Qui mène aux illusions
Mon cœur en embuscade
Et mes tendresses à l´affût
Moi, j´ai donné l´aubade
Quand je t´ai reconnue
Dans la lumière blanche
C´était en plein midi
Tu tortillais des hanches
Du côté des Tuileries
Si tendre soit la musique
Elle s´arrêtera, c´est vrai
Y aura plus dans les champs
Ni les fleurs ni les blés
Ni l´étoile au ciel
Ni l´œuvre à ma bouche
Sera temps que j´ me couche
Comme lézard au soleil
En attendant, j´irai
Au détour des chemins
Jouer les baladins
Des amours fugitives
J´irai courir la gueuse
Le soir, à la dérive
Ô ma douce captive
Et j´ te tendrai la main
Mon cœur en embuscade
Et mes tendresses à l´affût
La moindre sérénade
Ne m´a jamais déplu
Et pour quelque princesse
De lointaine banlieue
J´aurais perdu la tête
En y gagnant les cieux
Et mes tendresses à l´affût
La moindre sérénade
Ne m´a jamais déplu
Et pour quelque princesse
De lointaine banlieue
J´aurais perdu la tête
En y gagnant les cieux
Mon cœur en embuscade
Et mes tendresses à l´affût
Je chante la ballade
Des amours défendues
Des amours fugitives
Que l´on cueille en passant
Le cœur à la dérive
Au fil de nos vingt ans
On est des gens honnêtes
Mais on joue les tombeurs
On accroche son cœur
À la moindre violette
Pour la moindre Marion
Et pan, v´là qu´on démarre
En route pour la gare
Qui mène aux illusions
Mon cœur en embuscade
Et mes tendresses à l´affût
Moi, j´ai donné l´aubade
Quand je t´ai reconnue
Dans la lumière blanche
C´était en plein midi
Tu tortillais des hanches
Du côté des Tuileries
Si tendre soit la musique
Elle s´arrêtera, c´est vrai
Y aura plus dans les champs
Ni les fleurs ni les blés
Ni l´étoile au ciel
Ni l´œuvre à ma bouche
Sera temps que j´ me couche
Comme lézard au soleil
En attendant, j´irai
Au détour des chemins
Jouer les baladins
Des amours fugitives
J´irai courir la gueuse
Le soir, à la dérive
Ô ma douce captive
Et j´ te tendrai la main
Mon cœur en embuscade
Et mes tendresses à l´affût
La moindre sérénade
Ne m´a jamais déplu
Et pour quelque princesse
De lointaine banlieue
J´aurais perdu la tête
En y gagnant les cieux