Etat d'urgence
par Bernard Lavilliers
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Seul
Sous un ciel minéral
Seul
Dans le règne animal
J´peux vraiment plus choisir entre le bien, le mal
Au bord du précipice je vais mal, je vais mal
Je vais mal
Couché sur le côté dans un hôtel sordide
Le mythe du rock´n´roll me prend comme un bolide
Des guitares déchirées, vestiaire puant la sueur
Poème carbonisé, un monde suant la peur, sueur la peur
J´suis en état d´urgence
Seul dans la lumière blance
Malgré les apparences
Tu sais la différence
J´suis en état d´urgence
Passez le miroir
Troublants de désespoir
Plus loin à quelques blocs, au fond d´un entrepôt
Le grand marché aux gays, aux confins du Soho
Enchaînés dans des cages et vendus chaque nuit
Conduits par un nabot aux ongles noirs vernis, sans un cri
Des sexes désossés, du sang et de l´éther
Hommes de cuir clouté, sur des chaînes de fer
Dans le brouillard glacé, tout près de la rivière
Où rôdent les truckers et leur peinture de guerre, c´est la guerre
J´suis en état d´urgence
Seul dans la lumière blance
Malgré les apparences
Tu sais la différence
J´suis en état d´urgence
Passez le miroir
Troublants de désespoir
Seul
Jusqu´au bout de l´enfer
Seul
Au-dessus des cartères
J´ai perdu mes racines et je cherche mes mots
Broyé par la machine aux confins du Soho, de Soho, de Soho
Je vais dormir enfin dans un hôtel sordide
J´ai passé la journée à choisir le calibre
Mon cerveau déchiré va retrouver la peur
Poème carbonisé ne permet plus d´erreur, plus d´erreur
J´suis en état d´urgence
Seul dans la lumière blance
Malgré les apparences
Tu sais la différence
J´suis en état d´urgence...
Sous un ciel minéral
Seul
Dans le règne animal
J´peux vraiment plus choisir entre le bien, le mal
Au bord du précipice je vais mal, je vais mal
Je vais mal
Couché sur le côté dans un hôtel sordide
Le mythe du rock´n´roll me prend comme un bolide
Des guitares déchirées, vestiaire puant la sueur
Poème carbonisé, un monde suant la peur, sueur la peur
J´suis en état d´urgence
Seul dans la lumière blance
Malgré les apparences
Tu sais la différence
J´suis en état d´urgence
Passez le miroir
Troublants de désespoir
Plus loin à quelques blocs, au fond d´un entrepôt
Le grand marché aux gays, aux confins du Soho
Enchaînés dans des cages et vendus chaque nuit
Conduits par un nabot aux ongles noirs vernis, sans un cri
Des sexes désossés, du sang et de l´éther
Hommes de cuir clouté, sur des chaînes de fer
Dans le brouillard glacé, tout près de la rivière
Où rôdent les truckers et leur peinture de guerre, c´est la guerre
J´suis en état d´urgence
Seul dans la lumière blance
Malgré les apparences
Tu sais la différence
J´suis en état d´urgence
Passez le miroir
Troublants de désespoir
Seul
Jusqu´au bout de l´enfer
Seul
Au-dessus des cartères
J´ai perdu mes racines et je cherche mes mots
Broyé par la machine aux confins du Soho, de Soho, de Soho
Je vais dormir enfin dans un hôtel sordide
J´ai passé la journée à choisir le calibre
Mon cerveau déchiré va retrouver la peur
Poème carbonisé ne permet plus d´erreur, plus d´erreur
J´suis en état d´urgence
Seul dans la lumière blance
Malgré les apparences
Tu sais la différence
J´suis en état d´urgence...