Gentilshommes de fortune
par Bernard Lavilliers
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J´ai oublié jusqu´à mon nom
En grattant de mes doigts fragiles
Jusqu´au plus profond de l´argile
Pour trouver l´or de Salomon
On est des milliers dans la mine
Tremblants de cette fièvre d´or
On creusera jusqu´à la mort
Pour cette couleur assassine
Le soleil est au fond du trou
Qui suinte l´eau et la vermine
On est des milliers dans la mine
Accrochés à ce rêve fou
Le silence des jungles
A recouvert les corps
Des indiens massacrés
Aux frontières colombiennes
Quand plane le curare
Et crache le FM
Quand passent les barbares
Sur les corps des indiennes
Tu sais, l´odeur du sang
Et de l´or est la m?me
Mais la vierge amazone
Ne s´est jamais donnée
Qu´à quelques gentilshommes
Qui n´ont rien demandé
Rien demandé
Saigne la boue, monte l´échelle
Les yeux creusés, le dos en sang
Quand les sourires n´ont plus de dents
Et que la main colle à la pelle
Et si tu tombes du scorbut
Au fond des jungles du Para
Au bord de Serra Pelada
Tu n´auras pas atteint ton but
T´auras pas supporté le poids
De tous les carats de l´or brut
Les années, les heures, les minutes
Au fond de Serra Pelada
Le silence des jungles
A recouvert les corps
Des indiens massacrés
Aux frontières colombiennes
Quand plane le curare
Et crache le FM
Quand passent les barbares
Sur les corps des indiennes
Tu sais, l´odeur du sang
Et de l´or est la même
Mais la vierge amazone
Ne s´est jamais donnée
Qu´à quelques gentilshommes
Qui n´ont rien demandé
Les uns se sont perdus
Dans le fond des lagunes
Les autres devenus
Gentilshommes de fortune
Ou d´infortune
En grattant de mes doigts fragiles
Jusqu´au plus profond de l´argile
Pour trouver l´or de Salomon
On est des milliers dans la mine
Tremblants de cette fièvre d´or
On creusera jusqu´à la mort
Pour cette couleur assassine
Le soleil est au fond du trou
Qui suinte l´eau et la vermine
On est des milliers dans la mine
Accrochés à ce rêve fou
Le silence des jungles
A recouvert les corps
Des indiens massacrés
Aux frontières colombiennes
Quand plane le curare
Et crache le FM
Quand passent les barbares
Sur les corps des indiennes
Tu sais, l´odeur du sang
Et de l´or est la m?me
Mais la vierge amazone
Ne s´est jamais donnée
Qu´à quelques gentilshommes
Qui n´ont rien demandé
Rien demandé
Saigne la boue, monte l´échelle
Les yeux creusés, le dos en sang
Quand les sourires n´ont plus de dents
Et que la main colle à la pelle
Et si tu tombes du scorbut
Au fond des jungles du Para
Au bord de Serra Pelada
Tu n´auras pas atteint ton but
T´auras pas supporté le poids
De tous les carats de l´or brut
Les années, les heures, les minutes
Au fond de Serra Pelada
Le silence des jungles
A recouvert les corps
Des indiens massacrés
Aux frontières colombiennes
Quand plane le curare
Et crache le FM
Quand passent les barbares
Sur les corps des indiennes
Tu sais, l´odeur du sang
Et de l´or est la même
Mais la vierge amazone
Ne s´est jamais donnée
Qu´à quelques gentilshommes
Qui n´ont rien demandé
Les uns se sont perdus
Dans le fond des lagunes
Les autres devenus
Gentilshommes de fortune
Ou d´infortune