La côte des squelettes
par Bernard Lavilliers
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Tout quitter tout plaquer,
Filocher mon rêve,
Plan sur la comète,
Voilier sur la grève,
Ensablé, isolé, encerclé de dettes,
Le silence radio sur la côte des squelettes.
Mon amour, mon amour.
Je suis à la frontière, d´un pays sans âme, la nuit qui descend, tombe comme un sabre,
voila l´héritage de ce monde fou, écris moi mon amour, j´irai jusqu´au bout.
Mon amour, mon amour,
La nuit qui descend, fait gémir les cyprès penchés sous le vent,
La lumière tremble encore, la colline s´efface,
silencieux, invisible le bonheur qui passe.
Faut s´aimer encore, se serrer plus fort,
l´océan te jette, la terre, se défend,
Je veux t´aimer encore,
Je veux t´aimer plus fort.
Les shamans disent que le temps est court,
La terre ne veut plus de ces beaux discours,
tu ne comprends pas, n´en fais qu´a ta tête,
tu finiras sur, la côte des squelettes.
Mon amour, mon amour,
Le soleil rasant, métallise la mer et les iles du levant,
Un nuage irradie la lumière qui s´efface,
silencieux invisible le bonheur qui passe.
Faut s´aimer encore, se serrer plus fort,
vois dans la tempête les fous de bassan
la côte des squelettes cargo dérivants,
faut s´aimer encore, faut s´aimer plus fort.
Filocher mon rêve,
Plan sur la comète,
Voilier sur la grève,
Ensablé, isolé, encerclé de dettes,
Le silence radio sur la côte des squelettes.
Mon amour, mon amour.
Je suis à la frontière, d´un pays sans âme, la nuit qui descend, tombe comme un sabre,
voila l´héritage de ce monde fou, écris moi mon amour, j´irai jusqu´au bout.
Mon amour, mon amour,
La nuit qui descend, fait gémir les cyprès penchés sous le vent,
La lumière tremble encore, la colline s´efface,
silencieux, invisible le bonheur qui passe.
Faut s´aimer encore, se serrer plus fort,
l´océan te jette, la terre, se défend,
Je veux t´aimer encore,
Je veux t´aimer plus fort.
Les shamans disent que le temps est court,
La terre ne veut plus de ces beaux discours,
tu ne comprends pas, n´en fais qu´a ta tête,
tu finiras sur, la côte des squelettes.
Mon amour, mon amour,
Le soleil rasant, métallise la mer et les iles du levant,
Un nuage irradie la lumière qui s´efface,
silencieux invisible le bonheur qui passe.
Faut s´aimer encore, se serrer plus fort,
vois dans la tempête les fous de bassan
la côte des squelettes cargo dérivants,
faut s´aimer encore, faut s´aimer plus fort.