La musique
par Bernard Lavilliers
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Quand le soleil s´est éteint
Quand vous êtes parti tranquille
Vers les lumières de la ville
La musique meurt doucement
Par saccades et puis elle s´étend
Sur les fauteuils de ma salle
Je reste là noir dans le noir
A me dessiner le poignard
Qui me tuera sur mon estrade
Quant on n´a swingué déroulé
La liste des accords secrets
Ceux qu´on a tricoté pour elle
Elle se barre inaccessible
Vers des nuances invisibles
Vers des arpèges naturels
Je n´ai jamais pu découvrir
La musique se retire
Quand vous n´avez plus besoin d´elle
Je prends la femme du hasard
Elle est toujours très blanche et noire
Celle qui toujours se décroche
D´une portée imaginaire
Sur un très vieux rythme binaire
Où je colle mes triples croches
Et nous rentrons dans cet hôtel
Dans un océan de poubelles
Une guitare au fond des poches... au fond des poches
Quand le soleil s´est éteint!
Quand vous êtes parti tranquille
Vers les lumières de la ville
La musique, la musique.
Quand vous êtes parti tranquille
Vers les lumières de la ville
La musique meurt doucement
Par saccades et puis elle s´étend
Sur les fauteuils de ma salle
Je reste là noir dans le noir
A me dessiner le poignard
Qui me tuera sur mon estrade
Quant on n´a swingué déroulé
La liste des accords secrets
Ceux qu´on a tricoté pour elle
Elle se barre inaccessible
Vers des nuances invisibles
Vers des arpèges naturels
Je n´ai jamais pu découvrir
La musique se retire
Quand vous n´avez plus besoin d´elle
Je prends la femme du hasard
Elle est toujours très blanche et noire
Celle qui toujours se décroche
D´une portée imaginaire
Sur un très vieux rythme binaire
Où je colle mes triples croches
Et nous rentrons dans cet hôtel
Dans un océan de poubelles
Une guitare au fond des poches... au fond des poches
Quand le soleil s´est éteint!
Quand vous êtes parti tranquille
Vers les lumières de la ville
La musique, la musique.