Bourgeois qui pète à table
par Blair
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Quand j´avais sept ans
Je me souviens, maman
Me dit avec un tendre sourire
"Tu es un grand garçon
Désormais, mon fiston,
Tu dois penser à ton avenir
Et choisir ta voie pour faire honneur au nom de ton père
Et plaire
Au petit Jésus dans le ciel
Tu dois de décider seul comme
Un homme"
Et je lui répondis :
"Quand je serai grand
Je serai décadent
Je cultiverai toutes sortes de vices
Foutre, sang, morve, étrons
Chez moi se rejoindront
En un répugnant feu d´artifices "
Je me figurais déjà roulant dans la boue des porcs
Mon corps
Repu de plaisirs et de crimes
Faisant la nique à Dieu le père
Et fière-
Ment marchant droit dans l´abîme
Je m´voyais déjà
Dégustant mon caca
Négligemment petit doigt en l´air
Mais mon palais de prol´
Chante la Carmagnole
S´il n´a pas son Danette au dessert
J´aurais tant voulu
Envahir mille culs
En aristocrate imperturbable
Mais chacun ses moyens
Chacun son destin
Je suis un bourgeois qui pète à table,
Un bourgeois qui pète à table
Quand j´eus un peu grandi
Très vite, je me mis
A concevoir des plans diaboliques
J´envoyais en pensée
Des millions de bébés
Se noyer dans ma propre colique
Je rêvais de sauter de la tour Eiffel à l´élastique
A pic
Avec les intestins du pape
Puis je me tournai vers les pe-
Tites
Fillettes du village
Un matin d´avril
Je me levai fébrile
Et partis avec un camarade
Vers l´école primaire
D´où sortaient, impubères
Des processions de blanches naïades
Celle-ci se laisse aisément amadouer par un Mars
La garce
Dire qu´ça pourrait êt´ ma p´tite sœur!
Je la renvoie chez ses parents
Chialant
Mon copain me dit " Tu m´écœures
Tu voudrais être ignoble
Et violer des p´tites filles
Mais devant l´action, ton zèl´ s´essouffle
Tu voudrais être un noble
Et tu prends la Bastille
A chaque fois qu´on touche à tes pantoufles
Tu joues les grands seigneurs
Devant tes inférieurs
Mais tu n´es qu´un pauvre minable "
Je lui dis : " ce n´est pas
Tout à fait exact
Je suis un Bourgeois qui pète à table
Un bourgeois qui pète à table "
" Fumiste, ringard "
Me crie-t-on de tout´ part
" Crois-tu vraiment qu´tu nous impressionnes? "
On me montre du doigt
On se moque de moi
Oh je ne fais plus peur à personne
Mais un cri de haine déchire soudain le silence
Vengeance
Je vais polluer l´atmosphère
Ce n´est pas très glorieux mais je
Ne peux
Tout à fait m´empêcher d´en êt´ fier
Ma médiocrité
Placide et assumée
Explose comme une boule puante
J´engloutis des kilos
De savoureux fayots
D´autosatisfaction suffisante
Et tant pis pour mon froc
Les voilà qui suffoquent
Et supplient " pouce! on fait la trêve "
Mais je pèt´rai, je pèt´rai
Je pèt´rai, je pèt´rai
Jusqu´à c´que tous les convives en crèvent
Que tous les convives en crèvent
Je me souviens, maman
Me dit avec un tendre sourire
"Tu es un grand garçon
Désormais, mon fiston,
Tu dois penser à ton avenir
Et choisir ta voie pour faire honneur au nom de ton père
Et plaire
Au petit Jésus dans le ciel
Tu dois de décider seul comme
Un homme"
Et je lui répondis :
"Quand je serai grand
Je serai décadent
Je cultiverai toutes sortes de vices
Foutre, sang, morve, étrons
Chez moi se rejoindront
En un répugnant feu d´artifices "
Je me figurais déjà roulant dans la boue des porcs
Mon corps
Repu de plaisirs et de crimes
Faisant la nique à Dieu le père
Et fière-
Ment marchant droit dans l´abîme
Je m´voyais déjà
Dégustant mon caca
Négligemment petit doigt en l´air
Mais mon palais de prol´
Chante la Carmagnole
S´il n´a pas son Danette au dessert
J´aurais tant voulu
Envahir mille culs
En aristocrate imperturbable
Mais chacun ses moyens
Chacun son destin
Je suis un bourgeois qui pète à table,
Un bourgeois qui pète à table
Quand j´eus un peu grandi
Très vite, je me mis
A concevoir des plans diaboliques
J´envoyais en pensée
Des millions de bébés
Se noyer dans ma propre colique
Je rêvais de sauter de la tour Eiffel à l´élastique
A pic
Avec les intestins du pape
Puis je me tournai vers les pe-
Tites
Fillettes du village
Un matin d´avril
Je me levai fébrile
Et partis avec un camarade
Vers l´école primaire
D´où sortaient, impubères
Des processions de blanches naïades
Celle-ci se laisse aisément amadouer par un Mars
La garce
Dire qu´ça pourrait êt´ ma p´tite sœur!
Je la renvoie chez ses parents
Chialant
Mon copain me dit " Tu m´écœures
Tu voudrais être ignoble
Et violer des p´tites filles
Mais devant l´action, ton zèl´ s´essouffle
Tu voudrais être un noble
Et tu prends la Bastille
A chaque fois qu´on touche à tes pantoufles
Tu joues les grands seigneurs
Devant tes inférieurs
Mais tu n´es qu´un pauvre minable "
Je lui dis : " ce n´est pas
Tout à fait exact
Je suis un Bourgeois qui pète à table
Un bourgeois qui pète à table "
" Fumiste, ringard "
Me crie-t-on de tout´ part
" Crois-tu vraiment qu´tu nous impressionnes? "
On me montre du doigt
On se moque de moi
Oh je ne fais plus peur à personne
Mais un cri de haine déchire soudain le silence
Vengeance
Je vais polluer l´atmosphère
Ce n´est pas très glorieux mais je
Ne peux
Tout à fait m´empêcher d´en êt´ fier
Ma médiocrité
Placide et assumée
Explose comme une boule puante
J´engloutis des kilos
De savoureux fayots
D´autosatisfaction suffisante
Et tant pis pour mon froc
Les voilà qui suffoquent
Et supplient " pouce! on fait la trêve "
Mais je pèt´rai, je pèt´rai
Je pèt´rai, je pèt´rai
Jusqu´à c´que tous les convives en crèvent
Que tous les convives en crèvent