Eté 1868 quelque part dans le grand-ouest, il a sauté sur son cheval pour disparaître en un geste, la porte du saloon claque encore, dehors le vent fouette la poussière, puis il galope vers son sort sans jamais regarder derrière, est ce qu´il cherche ou est-ce qu´il fuit, est-il sûr ou incertain,est-ce qu´il tente de rattraper ou d´échapper à son destin, à quoi ressemble son avenir, une évidence ou mystère, il se fabrique un empire qui est fait d´ombre ou de lumière,

De l´ombre de la lumière lequel des deux nous éclaire,je marche vers le soleil dans les couleurs de l´hiver,

De l´ombre de la lumière depuis le temps que j´éspère retrouver dans un sourire toutes les lois de l´univers,

C´est l´hiver en 2008,quelque part à Paris,j´ai démarré la voiture pour échapper à ce temps pourri,la porte du café tremble encore, dehors la pluie fouette le bitume, à chacun sa ruée vers l´or,j´accélère à travers la brume,puisque mon temps est limité mes choix doivent être à la hauteur,c´est une course contre la montre ou une course contre la peur,c´est toujoursla même chevauchée on vise la lueur droit devant, même si cette quette est incensée je cours pour me sentir vivant,

De l´ombre, de la lumière,lequel des deux nous éclaire, on marche vers le soleil dans les couleurs de l´hiver,

De l´ombre, de la lumière, depuis le temps que j´éspère retrouver dans un sourire toutes les lois de l´univers,

On court à travers les siècles mais c´est toujours la même chevauchée,

As-tu peur que la route s´achève,

Mais cette course est incensée,

As-tu mis un nom sur toutes les lèvres, les lèvres,

De l´ombre, de la lumière,des astres qui nous éclaire, on marche vers le soleil dans les couleurs de l´hiver,

De l´ombre de la lumière depuis le temps qu´on éspère retrouver dans un sourire toutes les lois de l´univers

Retrouver dans un sourire toutes les lois de l´univers.