Le voyageur sans bagage
par Catherine Sauvage
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En descendant du train dans l´ombre
L´homme n´avait pas de billet
Mais il a gagné sans encombre
Un hôtel borgne du quartier
C´était un client de passage
Une espèce de vagabond
Qui dissimulait son visage
En s´inscrivant sous un faux nom
Et qui partait pour un très long voyage
Plus tard, on l´a vu sur les quais
Où il cherchait à s´embarquer
{Refrain:}
Et les bateaux, les beaux bateaux
Qui vont sur l´eau
Lui semblaient presque chimériques
Avec les feux de leurs hublots
D´appareiller pour l´Amérique
Puis l´homme a regagné sa turne
Il a gravi les escaliers
D´un air maussade et taciturne
Et s´est couché tout habillé
C´était un client de passage
Une espèce de vagabond
Sans passeport et sans bagage
Un désespéré qui, dit-on
Voulait partir pour un très long voyage
Des policiers l´avaient traqué
Comme une bête sur les quais
{au Refrain}
Par les carreaux de sa fenêtre
Jusqu´à l´aube, il n´a pas cessé
De voir se suivre et disparaître
De gros nuages convulsés
C´était un client de passage
Qui, se sentant alors perdu,
A jugé qu´il était plus sage
Qu´on admît qu´il s´était pendu
Pour n´avoir pas eu l´argent du voyage
D´autres que lui, le long des quais,
Au petit jour ont embarqué
Et les bateaux, les beaux bateaux
Qui vont sur l´eau
N´avaient plus rien de chimérique
Tous feux éteints de leurs hublots
D´appareiller pour l´Amérique
L´homme n´avait pas de billet
Mais il a gagné sans encombre
Un hôtel borgne du quartier
C´était un client de passage
Une espèce de vagabond
Qui dissimulait son visage
En s´inscrivant sous un faux nom
Et qui partait pour un très long voyage
Plus tard, on l´a vu sur les quais
Où il cherchait à s´embarquer
{Refrain:}
Et les bateaux, les beaux bateaux
Qui vont sur l´eau
Lui semblaient presque chimériques
Avec les feux de leurs hublots
D´appareiller pour l´Amérique
Puis l´homme a regagné sa turne
Il a gravi les escaliers
D´un air maussade et taciturne
Et s´est couché tout habillé
C´était un client de passage
Une espèce de vagabond
Sans passeport et sans bagage
Un désespéré qui, dit-on
Voulait partir pour un très long voyage
Des policiers l´avaient traqué
Comme une bête sur les quais
{au Refrain}
Par les carreaux de sa fenêtre
Jusqu´à l´aube, il n´a pas cessé
De voir se suivre et disparaître
De gros nuages convulsés
C´était un client de passage
Qui, se sentant alors perdu,
A jugé qu´il était plus sage
Qu´on admît qu´il s´était pendu
Pour n´avoir pas eu l´argent du voyage
D´autres que lui, le long des quais,
Au petit jour ont embarqué
Et les bateaux, les beaux bateaux
Qui vont sur l´eau
N´avaient plus rien de chimérique
Tous feux éteints de leurs hublots
D´appareiller pour l´Amérique