Le juif errant à paris
par Chansons Populaires
lyricscopy.com
Au pied du sacré cœur, tout là haut sur la butte,
Passait un grand vieillard, à la barbe hirsute.
De ses yeux lumineux, il contemplait Paris,
Et les gens s´arrêtant, le regardaient surpris!
Dis-nous grand-père, quel est ton âge?
Où vas-tu? Qui donc es-tu?
Tu as dû faire un long voyage!
Et le vieillard a répondu :
{Refrain:}
J´ai vu tous les pays, J´ai parcouru la terre,
Car depuis deux mille ans, Je suis le juif errant.
De l´histoire des hommes, je connais les mystères,
Ce qu´on voit aujourd´hui, moi je l´ai vu jadis.
Vous cherchez un remède à toutes vos misères,
L´exemple du passé ne vous a rien appris!
Oui! Tant que tournera notre machine ronde,
Les hommes resteront les grands enfants du monde!
Grand-père parle nous, nous savons ton histoire,
Et nous t´écouterons, car nous voulons te croire!
Autour du juif errant chacun s´est approché,
Un jeune homme d´abord vient pour l´interroger.
"J´aime Lisette à la folie,
La belle m´a donné son cœur!
M´aimera-t-elle toute la vie?"
Il répondit avec douceur :
{Refrain:}
J´ai vu des amoureux, j´ai vu des amoureuses,
Vouloir mourir un jour par désespoir d´amour!
Je les ai vu plus tard la mine insoucieuse,
Avec d´autres échangeant les plus tendres serments...
Ils avaient oublié leur passion malheureuse,
Aveugles! Ils s´en allaient vers de nouveaux tourments!
Oui! Tant que tournera notre machine ronde,
Des hommes souffriront pour l´amour d´une blonde!
Grand-père à notre tour, toi qui vit tant de choses,
Des malheurs d´aujourd´hui, tu dois savoir les causes!
On nous promet partout un meilleur avenir,
Dis-nous si nos enfants n´auront plus à souffrir?
Reverront-ils l´horrible guerre?
Devons-nous croire ce qu´on nous dit :
Que tous les hommes sont nos frères
Et le vieillard leur répondit :
{Refrain:}
J´ai vu des royautés, j´ai vu des républiques,
Où vivaient des humains, contents de leur destin,
Pour soutenir leur trône ou bien leur politique,
Leurs maîtres ont semé la haine parmi eux...
Je les ai vu mourir en combats héroïques,
Les peuples sont toujours la proie des ambitieux!
Oui! tant que tournera notre machine ronde,
Les hommes se tueront pour conquérir le monde!
Passait un grand vieillard, à la barbe hirsute.
De ses yeux lumineux, il contemplait Paris,
Et les gens s´arrêtant, le regardaient surpris!
Dis-nous grand-père, quel est ton âge?
Où vas-tu? Qui donc es-tu?
Tu as dû faire un long voyage!
Et le vieillard a répondu :
{Refrain:}
J´ai vu tous les pays, J´ai parcouru la terre,
Car depuis deux mille ans, Je suis le juif errant.
De l´histoire des hommes, je connais les mystères,
Ce qu´on voit aujourd´hui, moi je l´ai vu jadis.
Vous cherchez un remède à toutes vos misères,
L´exemple du passé ne vous a rien appris!
Oui! Tant que tournera notre machine ronde,
Les hommes resteront les grands enfants du monde!
Grand-père parle nous, nous savons ton histoire,
Et nous t´écouterons, car nous voulons te croire!
Autour du juif errant chacun s´est approché,
Un jeune homme d´abord vient pour l´interroger.
"J´aime Lisette à la folie,
La belle m´a donné son cœur!
M´aimera-t-elle toute la vie?"
Il répondit avec douceur :
{Refrain:}
J´ai vu des amoureux, j´ai vu des amoureuses,
Vouloir mourir un jour par désespoir d´amour!
Je les ai vu plus tard la mine insoucieuse,
Avec d´autres échangeant les plus tendres serments...
Ils avaient oublié leur passion malheureuse,
Aveugles! Ils s´en allaient vers de nouveaux tourments!
Oui! Tant que tournera notre machine ronde,
Des hommes souffriront pour l´amour d´une blonde!
Grand-père à notre tour, toi qui vit tant de choses,
Des malheurs d´aujourd´hui, tu dois savoir les causes!
On nous promet partout un meilleur avenir,
Dis-nous si nos enfants n´auront plus à souffrir?
Reverront-ils l´horrible guerre?
Devons-nous croire ce qu´on nous dit :
Que tous les hommes sont nos frères
Et le vieillard leur répondit :
{Refrain:}
J´ai vu des royautés, j´ai vu des républiques,
Où vivaient des humains, contents de leur destin,
Pour soutenir leur trône ou bien leur politique,
Leurs maîtres ont semé la haine parmi eux...
Je les ai vu mourir en combats héroïques,
Les peuples sont toujours la proie des ambitieux!
Oui! tant que tournera notre machine ronde,
Les hommes se tueront pour conquérir le monde!