Tu n'as plus
par Charles Aznavour
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On a tous les deux
Couru le cotillon
Il est temps mon vieux
De baisser pavillon
T´as dépassé l´âge limite
La marge de sécurité
T´es un Don Juan mangé aux mites
Qui ferait mieux de se caser
Tu n´as plus, tu n´as plus
La vigueur qu´à vingt ans tu as eue
Et ne peux plus atteindre le but
Qu´elles espèrent
Tu n´as plus, tu n´as plus
Ta superbe, t´as l´air d´un vaincu
Et devant tes ardeurs disparues
Rien à faire
Tu n´as pas de ressort
Tu es triste à mourir
Et les femmes ont un corps
Assoiffé de plaisir
Où est cet âge d´or
Qui connut tes désirs
Légendaires?
Tu n´as plus, tu n´as plus
Que la force de rêver sans plus
Seule ta mémoire a survécu
A la guerre
Tu n´as plus, tu n´as plus
Un physique à leur crever la vue
Mon ami regarde-toi dans u-
-ne glace
Tu n´as plus, tu n´as plus
L´âge pour enflammer l´ingénue
Le temps des fredaines est révolu
Tu te tasses
Tu es ce fruit fané
Que nul ne veut cueillir
A quoi bon le presser
Pour n´en rien recueillir?
Tu devrais te marier
Avant que l´avenir
Ne grimace
Tu n´as plus, tu n´as plus
Le droit de te permettre un refus
Sans ardeur faudra du superflu
Mais en masse
Tu n´as plus, tu n´as plus
Qu´à te faire une raison vois-tu
Elles sont nulles et sans avenues
Tes promesses
Tu n´as plus, tu n´as plus
Plus qu´à faire des enfants tant et plus
Car c´est ainsi que l´on perpétue
Sa jeunesse
Sur ton front dégagé
Luisant de mille éclairs
Si elles ne sont gâtées
Il poussera mon cher
Ces merveilleux trophées
Que l´on prend sur les cerfs
Qu´on dépèce
Tu n´as plus, tu n´as plus
Le moyen de les lancer aux nues
Aussi quand elles voudront leur dû
De caresses
Il te faudra payer leur vertu
En espèces.
Couru le cotillon
Il est temps mon vieux
De baisser pavillon
T´as dépassé l´âge limite
La marge de sécurité
T´es un Don Juan mangé aux mites
Qui ferait mieux de se caser
Tu n´as plus, tu n´as plus
La vigueur qu´à vingt ans tu as eue
Et ne peux plus atteindre le but
Qu´elles espèrent
Tu n´as plus, tu n´as plus
Ta superbe, t´as l´air d´un vaincu
Et devant tes ardeurs disparues
Rien à faire
Tu n´as pas de ressort
Tu es triste à mourir
Et les femmes ont un corps
Assoiffé de plaisir
Où est cet âge d´or
Qui connut tes désirs
Légendaires?
Tu n´as plus, tu n´as plus
Que la force de rêver sans plus
Seule ta mémoire a survécu
A la guerre
Tu n´as plus, tu n´as plus
Un physique à leur crever la vue
Mon ami regarde-toi dans u-
-ne glace
Tu n´as plus, tu n´as plus
L´âge pour enflammer l´ingénue
Le temps des fredaines est révolu
Tu te tasses
Tu es ce fruit fané
Que nul ne veut cueillir
A quoi bon le presser
Pour n´en rien recueillir?
Tu devrais te marier
Avant que l´avenir
Ne grimace
Tu n´as plus, tu n´as plus
Le droit de te permettre un refus
Sans ardeur faudra du superflu
Mais en masse
Tu n´as plus, tu n´as plus
Qu´à te faire une raison vois-tu
Elles sont nulles et sans avenues
Tes promesses
Tu n´as plus, tu n´as plus
Plus qu´à faire des enfants tant et plus
Car c´est ainsi que l´on perpétue
Sa jeunesse
Sur ton front dégagé
Luisant de mille éclairs
Si elles ne sont gâtées
Il poussera mon cher
Ces merveilleux trophées
Que l´on prend sur les cerfs
Qu´on dépèce
Tu n´as plus, tu n´as plus
Le moyen de les lancer aux nues
Aussi quand elles voudront leur dû
De caresses
Il te faudra payer leur vertu
En espèces.