Lorsque le temps se perd
De secondes en pourquoi
A tuer ma manière
De t´aimer j´ai parfois
Des envies de colère
De pleurer malgré moi
D´égarer la poussière
Déposée sur mes doigts

Pourquoi ces heures qu´on tuent
De divines caresses
Restent là, étendues
Es-ce la pièce maitresse
De nos jeux défendus
Aux excès de tristesse
Qu´on pleurs à corps perdu
Sans un signe ni un geste


J´irai tuer l´absence
Déchirer nos silences
Assassiner l´offense
De ces heures incessantes
J´irai tuer l´absence
Dechirer nos silences


Tous ces mots que l´on tait
Qui ne vivent que dans nos yeux
S´imprègnent en nous muets
Absent et silencieux
N´osant pas s´avouer
Pour mieux fuir les non-dits
Es-ce pour ce protéger
Qu´on en paie le prix...

Et ces jours qui se meurent
Fatigue de t´attendre
Je renonce à mes peurs
Faut-il que je me rende...
A l´évidence même
Qu´avec ou sans mes armes
Je me rends désormais
Accusé et coupable
Accusé et coupable


J´irai tuer l´absence
Déchirer nos silences
Assassiner l´offense
De ces heures incessantes
J´irai tuer l´absence
Dechirer nos silences

J´irai tuer l´absence
Déchirer nos silences
Assassiner l´offense
De ces heures incessantes
J´irai tuer l´absence
Dechirer nos silences