Amamam'
par Chtriky
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On me parlait, petit
Du monsieur du quartier
Qui avait réussi
À la force du poignet
Grand-père disait "Mon gars
Rien n´est jamais acquis
Pour qui n´a pas son tas
D´ores et déjà à lui
Pour qui n´a pas son tas
D´or, c´est plus dur la vie"
Comme trois pommes et déjà
C´était lourd à porter
Et Zorro, dans tout ça,
Qu´est-ce qu´on m´a raconté?
Ça mouillait tous mes cils
Le soir, après manger,
Les cow-boys sont fragiles
Quand ils sont désarmés
Les cow-boys sont fragiles, mais
Chez nous, ma Mam´,
Elle mélangeait nos lèvres
Doux mikado des petits doigts et des orteils
J´ fermais les yeux et j´ devinais
Le fond du fin fond du fond de l´humanité
J´ fermais les yeux, j´étais benoît
Comme Alexandre le Bienheureux, j´étais benoît
Et comme Alexandre
Je ne tiens pas à faire fortune
Je voudrais juste être amoureux
Peut-être m´installer sur la Lune
Nous et Goldorak au milieu
Oui, pourquoi j´irais faire fortune?
À qui j´en mettrais plein les yeux?
J´ai déjà l´amour d´une brune
Je ne vois comment faire mieux
J´en entendais des vertes
Sur mon pauvre futur
Sur l´homme et sur le fait
Qu´il faudrait bosser dur
Ça rabâchait proverbes
Force insinuations
Ça dégoisait du verbe
Sur mon éducation
Ça dégoisait du verbe
J´en chopais des boutons
Quelques poils au menton
Pourtant comme un poilu
Baïonnette au canon
Fallait tirer à vue
Alors montait l´envie
De faire sans les détails
De faire feu des ennemis
S´échapper du bétail
De faire feu des ennemis, mais
Chez nous ma Mam´
Elle mélangeait nos lèvres
Doux mikado des premières fois, des sans pareils
J´ fermais les yeux et j´ devinais
Le fond du fin fond du fond de l´humanité
J´ fermais les yeux, j´étais benoît
Comme Alexandre le Bienheureux, j´étais benoît
Et comme Alexandre
Je ne tiens pas à faire fortune
Je voudrais juste être amoureux
Peut-être m´installer sur la Lune
À deux dans un vaisseau spacieux
Oui, pourquoi j´irais faire fortune
À qui j´en mettrais plein les yeux?
J´ai déjà l´amour d´une brune
Je ne vois pas comment faire mieux
À moins bien sûr d´en avoir deux
Du monsieur du quartier
Qui avait réussi
À la force du poignet
Grand-père disait "Mon gars
Rien n´est jamais acquis
Pour qui n´a pas son tas
D´ores et déjà à lui
Pour qui n´a pas son tas
D´or, c´est plus dur la vie"
Comme trois pommes et déjà
C´était lourd à porter
Et Zorro, dans tout ça,
Qu´est-ce qu´on m´a raconté?
Ça mouillait tous mes cils
Le soir, après manger,
Les cow-boys sont fragiles
Quand ils sont désarmés
Les cow-boys sont fragiles, mais
Chez nous, ma Mam´,
Elle mélangeait nos lèvres
Doux mikado des petits doigts et des orteils
J´ fermais les yeux et j´ devinais
Le fond du fin fond du fond de l´humanité
J´ fermais les yeux, j´étais benoît
Comme Alexandre le Bienheureux, j´étais benoît
Et comme Alexandre
Je ne tiens pas à faire fortune
Je voudrais juste être amoureux
Peut-être m´installer sur la Lune
Nous et Goldorak au milieu
Oui, pourquoi j´irais faire fortune?
À qui j´en mettrais plein les yeux?
J´ai déjà l´amour d´une brune
Je ne vois comment faire mieux
J´en entendais des vertes
Sur mon pauvre futur
Sur l´homme et sur le fait
Qu´il faudrait bosser dur
Ça rabâchait proverbes
Force insinuations
Ça dégoisait du verbe
Sur mon éducation
Ça dégoisait du verbe
J´en chopais des boutons
Quelques poils au menton
Pourtant comme un poilu
Baïonnette au canon
Fallait tirer à vue
Alors montait l´envie
De faire sans les détails
De faire feu des ennemis
S´échapper du bétail
De faire feu des ennemis, mais
Chez nous ma Mam´
Elle mélangeait nos lèvres
Doux mikado des premières fois, des sans pareils
J´ fermais les yeux et j´ devinais
Le fond du fin fond du fond de l´humanité
J´ fermais les yeux, j´étais benoît
Comme Alexandre le Bienheureux, j´étais benoît
Et comme Alexandre
Je ne tiens pas à faire fortune
Je voudrais juste être amoureux
Peut-être m´installer sur la Lune
À deux dans un vaisseau spacieux
Oui, pourquoi j´irais faire fortune
À qui j´en mettrais plein les yeux?
J´ai déjà l´amour d´une brune
Je ne vois pas comment faire mieux
À moins bien sûr d´en avoir deux