Pluies
par Claire Elzière
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Il pleut
Les nuages en avaient assez
De voir les amants s´embrasser
Tant de passion à pleine bouche
Ils se sont fait hara-kiri
Et tombent, les temps sont pourris
En voilà de l´eau, à la douche!
Les gouttières jouent au ping-pong
C´est le tam-tam et c´est le gong
Les parapluies jouent des épaules
Les toits noyés baissent les bras
Jamais tant d´eau ne chavira
Et sur la France et sur la Gaule
Il pleut
L´eau qui croyait batifoler
N´a pas le temps de rigoler
Qu´elle choit déjà dans les rigoles
Et les amoureux pas fâchés
De mutuellement se sécher
Ne se font pas prier, parole
Les uns, les autres activent leur
Petit régime de chaleur
Trente-sept degrés chacun, me semble
Mais si tu viens jusque chez moi
Je peux mettre le feu en toi
Soixante-quatorze degrés ensemble
Il pleut
Et je te prends et je te mords
La pluie n´en a pas de remords
Bien qu´elle soit un peu proxénète
Trois gouttes venues du plafond
Sur ta poitrine tombent et font
Font les petites marionnettes
Sois sans crainte si au carreau
La pluie frappe en criant "Haro!"
Sur toute la ville arrosée
Elle s´apaisera, Dieu merci
Les seules gouttes admises ici
Sont les gouttes de ta rosée
Ciel bleu
Les nuages en avaient assez
De voir les amants s´embrasser
Tant de passion à pleine bouche
Ils se sont fait hara-kiri
Et tombent, les temps sont pourris
En voilà de l´eau, à la douche!
Les gouttières jouent au ping-pong
C´est le tam-tam et c´est le gong
Les parapluies jouent des épaules
Les toits noyés baissent les bras
Jamais tant d´eau ne chavira
Et sur la France et sur la Gaule
Il pleut
L´eau qui croyait batifoler
N´a pas le temps de rigoler
Qu´elle choit déjà dans les rigoles
Et les amoureux pas fâchés
De mutuellement se sécher
Ne se font pas prier, parole
Les uns, les autres activent leur
Petit régime de chaleur
Trente-sept degrés chacun, me semble
Mais si tu viens jusque chez moi
Je peux mettre le feu en toi
Soixante-quatorze degrés ensemble
Il pleut
Et je te prends et je te mords
La pluie n´en a pas de remords
Bien qu´elle soit un peu proxénète
Trois gouttes venues du plafond
Sur ta poitrine tombent et font
Font les petites marionnettes
Sois sans crainte si au carreau
La pluie frappe en criant "Haro!"
Sur toute la ville arrosée
Elle s´apaisera, Dieu merci
Les seules gouttes admises ici
Sont les gouttes de ta rosée
Ciel bleu