Le soldat
par Claude Barzotti
lyricscopy.com
Je t´écris de l´infirmerie
Mais il ne faut pas t´inquiéter
La guerre est une vraie boucherie
Je n´ai pas su la regarder.
Je me suis trouvé face à face
Avec un gosse de vingt ans,
Mon épaule en garde la trace,
J´peux pas tuer à bout portant,
A bout portant.
Je n´aurai jamais de médaille
De toute façon, je n´en veux pas,
On nous traite comme du bétail,
Oh, si tu savais comme j´ai froid.
Celui qui t´écrit cette lettre, c´est pas moi,
C´est un autre, c´est le soldat,
Pas envie de parler de nous,
L´amour me paraît tellement fou,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi,
J´ai peur de rester ce soldat,
Peur de ne jamais pouvoir
Me regarder dans un miroir,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi {x2}
Je fais de drôles de cauchemars,
Ici, ça tire toute la nuit,
Si tu pouvais voir les regards,
Tu saurais qu´on n´a pas d´ennemi.
Moi qui me croyais courageux,
J´ai encore des larmes dans les yeux,
Y a des hommes qui crient "Maman"
Et on tremble dans les deux camps.
Pas envie de parler de nous,
L´amour me paraît tellement fou,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi,
J´ai peur de rester ce soldat,
Peur de ne jamais pouvoir
Me regarder dans un miroir,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi,
Celui qui t´écrit, c´est plus moi,
C´est pas moi.
Mais il ne faut pas t´inquiéter
La guerre est une vraie boucherie
Je n´ai pas su la regarder.
Je me suis trouvé face à face
Avec un gosse de vingt ans,
Mon épaule en garde la trace,
J´peux pas tuer à bout portant,
A bout portant.
Je n´aurai jamais de médaille
De toute façon, je n´en veux pas,
On nous traite comme du bétail,
Oh, si tu savais comme j´ai froid.
Celui qui t´écrit cette lettre, c´est pas moi,
C´est un autre, c´est le soldat,
Pas envie de parler de nous,
L´amour me paraît tellement fou,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi,
J´ai peur de rester ce soldat,
Peur de ne jamais pouvoir
Me regarder dans un miroir,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi {x2}
Je fais de drôles de cauchemars,
Ici, ça tire toute la nuit,
Si tu pouvais voir les regards,
Tu saurais qu´on n´a pas d´ennemi.
Moi qui me croyais courageux,
J´ai encore des larmes dans les yeux,
Y a des hommes qui crient "Maman"
Et on tremble dans les deux camps.
Pas envie de parler de nous,
L´amour me paraît tellement fou,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi,
J´ai peur de rester ce soldat,
Peur de ne jamais pouvoir
Me regarder dans un miroir,
Celui qui t´écrit, c´est pas moi,
Celui qui t´écrit, c´est plus moi,
C´est pas moi.