Arbres mes vieux copains
par Claude Besson
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ARBRES (Arbres mes vieux copains)
(paroles de Patrick Carel, musique Claude Besson)
Arbres mes vieux copains, mes complices d´enfance
Vous souvient-il encor´ d´un garçonnet grimpant,
S´écorchant les genoux, dans sa belle insouciance
Pour aller voir de près vos grands fronts de géants?
C´est vrai j´en ai passé des heures dans vos branches!
De là-haut, je voyais un monde différent...
Les culottes trouées, de la résine aux manches,
A grand regret, je vous quittais, le jour baissant.
Les moments enchantés passés dans vos ramures
A écouter le vent ou à épier l´oiseau,
Où à m´émerveiller des mystérieux murmures
Les feuilles frissonnantes...Valaient tous les cadeaux!
J´ai grandi...Et vous vous êtes faits bien plus rares;
De rageuses tempêtes ont éclairci vos rangs!
Et l´urbanisation, phénomène bizarre,
A mis l´arbre à la ville...Et les maisons aux champs.
Combien sont morts devant les dents des tronçonneuses,
Et les engins d´acier arasant les talus?
Combien d´amis d´enfance...! Allez-vous n´être plus...
Que quelques-uns gardés comme reliques pieuses?
Mais non!Bois de jadis, dont il ne reste guère,
Vous que les ouragans ont si peu épargnés,
Vous revoilà debout, dressant vos têtes fières;
Vous pansez vos blessures et comblez vos trouées.
Le ruisseau vous abreuve, et l´homme vous replante...
Les enfants de demain vous auront pour amis...
S´ils le veulent et l´oiseau rebâtira son nid...
Je flânerai encor´ sous vos vertes charpentes!
(paroles de Patrick Carel, musique Claude Besson)
Arbres mes vieux copains, mes complices d´enfance
Vous souvient-il encor´ d´un garçonnet grimpant,
S´écorchant les genoux, dans sa belle insouciance
Pour aller voir de près vos grands fronts de géants?
C´est vrai j´en ai passé des heures dans vos branches!
De là-haut, je voyais un monde différent...
Les culottes trouées, de la résine aux manches,
A grand regret, je vous quittais, le jour baissant.
Les moments enchantés passés dans vos ramures
A écouter le vent ou à épier l´oiseau,
Où à m´émerveiller des mystérieux murmures
Les feuilles frissonnantes...Valaient tous les cadeaux!
J´ai grandi...Et vous vous êtes faits bien plus rares;
De rageuses tempêtes ont éclairci vos rangs!
Et l´urbanisation, phénomène bizarre,
A mis l´arbre à la ville...Et les maisons aux champs.
Combien sont morts devant les dents des tronçonneuses,
Et les engins d´acier arasant les talus?
Combien d´amis d´enfance...! Allez-vous n´être plus...
Que quelques-uns gardés comme reliques pieuses?
Mais non!Bois de jadis, dont il ne reste guère,
Vous que les ouragans ont si peu épargnés,
Vous revoilà debout, dressant vos têtes fières;
Vous pansez vos blessures et comblez vos trouées.
Le ruisseau vous abreuve, et l´homme vous replante...
Les enfants de demain vous auront pour amis...
S´ils le veulent et l´oiseau rebâtira son nid...
Je flânerai encor´ sous vos vertes charpentes!