L'eau
par Claude Besson
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L´EAU
COUPLET 1
Tombée d´une feuille en Automne,
On la retrouve à Chinatown,
Passant par-dessous les frontières.
Elle arrive sans qu´on la sonne,
Aux fronts d´ouvriers qui maçonnent,
Elle a sûr´ment un cœur de pierre.
Quand elle inonde leurs chapeaux,
Les travailleurs en plein boulot,
Ont peur que ses ruisseaux brûlants
Ne les emport´ent mortellement.
Pour du pain, ils donnent leur eau,
Pour de l´eau ils donnent leur peau.
Elle a des côtés pas marrants
Et fourbes, la source du temps
REFRAIN
Ha!Quel fléau!Hé ho!
Y´en a plus que marre d´la météo,
Goutte à goutte les malheurs arrivent ex æquo,
Noé n´en peut plus sur son radeau.
COUPLET 2
Quand elle quitte ses rivières
Pour aller faire un tour en mer
Et que le vent l´énerve un peu,
Dans les yeux des marins si fiers,
Le souvenir de leurs compères
Aquarellise un vide bleu.
Pourquoi cette eau si nécessaire
S´amuse à leur faire misère?
Ils l´aiment tant, calme et limpide
Et louent souvent ses belles rides,
En échange d´un amour sincère,
Nos marins s´en vont outre-terre,
Hanter les rues de l´Atlandide,
Honteux d´avoir aimé leur guide.
REFRAIN
COUPLET 3
Il avait construit sa maison
Pour sa femme près du lagon,
Heureux d´y voir jouer ses enfants,
Mais poussé par la déraison,
L´océan sorti de ses gonds
A tué ce bonheur innocent.
Quand Neptune et Poséidon
Lâchent leurs fougueux étalons,
C´est le Terre qui devient la Mer
Et la Mer qui reste un Enfer.
Ô!Dieux!Qui domptez les saisons,
Pour redorer votre blason,
Ordonnez donc aux univers
Des siècles à venir moins sévères.
REFRAIN
Tombée d´une feuille en automne,
On la retrouve à Chinatown
Plus grosse que l´année dernière.
Aujourd´hui, elle pèse des tonnes
Et ne reconnaît plus personne,
Elle fait comme Attila naguère.
Pourquoi cette eau si nécessaire,
Née d´un incroyable mystère,
Ne se contente pas des lits
Aux berges fleuries si jolies?
Son versatile caractère
Devrait d´abord savoir se taire
Et simplement laissé la pluie
Chantonner sous nos parapluies.
REFRAIN(bis)
COUPLET 1
Tombée d´une feuille en Automne,
On la retrouve à Chinatown,
Passant par-dessous les frontières.
Elle arrive sans qu´on la sonne,
Aux fronts d´ouvriers qui maçonnent,
Elle a sûr´ment un cœur de pierre.
Quand elle inonde leurs chapeaux,
Les travailleurs en plein boulot,
Ont peur que ses ruisseaux brûlants
Ne les emport´ent mortellement.
Pour du pain, ils donnent leur eau,
Pour de l´eau ils donnent leur peau.
Elle a des côtés pas marrants
Et fourbes, la source du temps
REFRAIN
Ha!Quel fléau!Hé ho!
Y´en a plus que marre d´la météo,
Goutte à goutte les malheurs arrivent ex æquo,
Noé n´en peut plus sur son radeau.
COUPLET 2
Quand elle quitte ses rivières
Pour aller faire un tour en mer
Et que le vent l´énerve un peu,
Dans les yeux des marins si fiers,
Le souvenir de leurs compères
Aquarellise un vide bleu.
Pourquoi cette eau si nécessaire
S´amuse à leur faire misère?
Ils l´aiment tant, calme et limpide
Et louent souvent ses belles rides,
En échange d´un amour sincère,
Nos marins s´en vont outre-terre,
Hanter les rues de l´Atlandide,
Honteux d´avoir aimé leur guide.
REFRAIN
COUPLET 3
Il avait construit sa maison
Pour sa femme près du lagon,
Heureux d´y voir jouer ses enfants,
Mais poussé par la déraison,
L´océan sorti de ses gonds
A tué ce bonheur innocent.
Quand Neptune et Poséidon
Lâchent leurs fougueux étalons,
C´est le Terre qui devient la Mer
Et la Mer qui reste un Enfer.
Ô!Dieux!Qui domptez les saisons,
Pour redorer votre blason,
Ordonnez donc aux univers
Des siècles à venir moins sévères.
REFRAIN
Tombée d´une feuille en automne,
On la retrouve à Chinatown
Plus grosse que l´année dernière.
Aujourd´hui, elle pèse des tonnes
Et ne reconnaît plus personne,
Elle fait comme Attila naguère.
Pourquoi cette eau si nécessaire,
Née d´un incroyable mystère,
Ne se contente pas des lits
Aux berges fleuries si jolies?
Son versatile caractère
Devrait d´abord savoir se taire
Et simplement laissé la pluie
Chantonner sous nos parapluies.
REFRAIN(bis)