Il a déballé son grand sac
Et jeté ça en vrac
Dans le néant quelques bricoles
Tes cheveux noirs,tes doigts de chatte
Et tes velours et tes agates
Et inventé la gaudriole.

Mais qui est-il,existe- t-il?
Cet inconnu,ce grand barbu
Celui qu´on appelle "Dieu le Père"
J´y crois pourtant pas tellement
Mais au Pays de tes vingt ans
J´ai peine à croire que c´est l´enfer

Il a tricoté nos chemins
Pour que se croisent nos deux mains
Puis il m´a donné la parole
Pour t´emmitoufler des "je t´aime"
Il m´a enseigné le poème
Et le bonheur pour que je vole.

Mais qui est-il,existe-t-il?
Cet inconnu,ce grand barbu
Celui qu´on appelle "Dieu le Père"
Je n´suis pas de ses plus fidèles
Mais quand sous les draps tu m´appelles
J´ai peine à croire que c´est l´enfer

Tu me fais la vie
Comme j´en ai envie
Je n´pense plus à la mort
D´abord.

Un jour il a planté la graine
Qui me fit l´âme musicienne
Et gratouiller sur ma guitare
Toutes ces chansons,toutes ces rengaines
Je ne sais même pas d´où elles viennent
Qu´est-ce qui fait qu´j´aime pas la fanfare?

Mais qui est-il,existe-t-il?
Cet inconnu,ce grand barbu
Celui qu´on appelle"Dieu le Père"
Je n´y crois pas aveuglément
Mais quand la rime arrive à temps
J´ai peine à croire que c´est l´enfer.

C´est fou je vois la vie en rose
A chaque fois que je compose
Une musique pour ma blonde
Que vienne le temps où chacun
Chacune à quelqu´une où quelqu´un
Chante sa" chanson à répondre"

Mais qui est-il,existe-t-il?
Cet inconnu,ce grand barbu
Celui qu´on appelle"Dieu le Père"
j´suis pas l´genre ténor du missel
Mais quand ma guitare t´ensorcelle
J´ai peine à croire que c´est l´enfer

Tu me fais la vie
Comme j´en ai envie
Je n´pense plus à la mort
D´abord

Bien sûr il a semé aussi
Quelques épines,quelques soucis
Pour qu´ça n´soit pas toujours Byzance
Mais c´est pas une raison majeure
Pour que tu penses qu´à cette heure
Je te veuille loin de tes silences

Mais qui est-il,existe-t-il?
Cet inconnu,ce grand barbu
Celui qu´on appelle"Dieu le Père"
J´y crois pas du tout ça n´fait rien
Tel qu´on m´en a fait le dessin
J´ai peine à croire que c´est l´enfer.

Il a déballé son grand sac
Et jeté ça en vrac
Dans le néant quelques bricoles
Pour te garder quelques poèmes
Pour te regarder des"je t´aime"
Et pour mon bonheur une idole

Mais qui est-il,existe-t-il?
Cet inconnu,ce grand barbu
Celui qu´on appelle"Dieu le Père"
J´y crois pas mais je fais tout comme
Quand nous dévorons notre pomme
J´ai peine à croire que c´est l´enfer

Tu me fais la vie
Comme j´en ai envie
Je n´pense plus à la mort
D´abord.