Mademoiselle ma poupée
par Davia
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Mademoiselle ma poupée
Je vous ai dit plus de vingt fois
Que j´étais bien trop occupée
Pour vous sortir comme autrefois
Et si, désormais, je commande
Que vous restiez à la maison
C´est que maintenant je suis grande
Il faut vous faire une raison
Le présent vient tout effacer
Le temps passé
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
N´en parlons plus, c´est préférable
Car tout ce que je vous dirai
Vous paraîtra désagréable
Et vous ne comprendrez jamais
Que, sur un rythme de pendule,
Si je vous berçais, aussitôt
Vous me rendriez ridicule
En me rajeunissant par trop
Ni vous ni moi n´y pouvons rien
Je le sais bien
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
Faut-il vous citer les amies
Qui tout doucement ricanaient
Lorsqu´avec votre parapluie
Chez guignol, je vous emmenais
Et quand avec votre voiture
Nous traversions entre les clous
Les agents de la préfecture
Et les chauffeurs riaient de nous
Que voulez-vous, faut accepter
Sans discuter
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
Quand j´allais faire mes emplettes
Avec vous, dans les magasins
Voulez-vous que je vous répète
Ce que déclarait mon cousin?
Il m´appelait mauvaise mère
Ça lui valait un succès fou
Et c´est beaucoup pour ça, ma chère,
Que je ne sors plus avec vous
Mon cousin, vous l´avez compris,
Manque d´esprit
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
Plus tard, quand j´aurai une fille
Mais une fille pour de vrai
Si vous êtes toujours gentille
Alors, je vous ressortirai
Je vous chanterai des berceuses
Comme avant, pour vous endormir
Car je serai peut-être heureuse
Que vous puissiez me rajeunir
En attendant ces jours heureux
Fermez les yeux
Et de ceux qui sont disparus
Ne parlons plus
Je vous ai dit plus de vingt fois
Que j´étais bien trop occupée
Pour vous sortir comme autrefois
Et si, désormais, je commande
Que vous restiez à la maison
C´est que maintenant je suis grande
Il faut vous faire une raison
Le présent vient tout effacer
Le temps passé
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
N´en parlons plus, c´est préférable
Car tout ce que je vous dirai
Vous paraîtra désagréable
Et vous ne comprendrez jamais
Que, sur un rythme de pendule,
Si je vous berçais, aussitôt
Vous me rendriez ridicule
En me rajeunissant par trop
Ni vous ni moi n´y pouvons rien
Je le sais bien
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
Faut-il vous citer les amies
Qui tout doucement ricanaient
Lorsqu´avec votre parapluie
Chez guignol, je vous emmenais
Et quand avec votre voiture
Nous traversions entre les clous
Les agents de la préfecture
Et les chauffeurs riaient de nous
Que voulez-vous, faut accepter
Sans discuter
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
Quand j´allais faire mes emplettes
Avec vous, dans les magasins
Voulez-vous que je vous répète
Ce que déclarait mon cousin?
Il m´appelait mauvaise mère
Ça lui valait un succès fou
Et c´est beaucoup pour ça, ma chère,
Que je ne sors plus avec vous
Mon cousin, vous l´avez compris,
Manque d´esprit
Et les regrets sont superflus
N´en parlons plus!
Plus tard, quand j´aurai une fille
Mais une fille pour de vrai
Si vous êtes toujours gentille
Alors, je vous ressortirai
Je vous chanterai des berceuses
Comme avant, pour vous endormir
Car je serai peut-être heureuse
Que vous puissiez me rajeunir
En attendant ces jours heureux
Fermez les yeux
Et de ceux qui sont disparus
Ne parlons plus