Sang-mélés
par Dominique Comont
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Il n´était pas bien né
Elle n´était pas si fière
Leurs îles étaient plus loin
Que leur nombre d´années
Sa peau de sombre rouge
La sienne cuivre clair
On comprenait sans peine
qu´ils n´étaient pas cousins
Ils s´étaient vu souvent
Par delà les rizières
Par delà les familles
Et par dessus leurs lois
Ils étaient l´un pour l´autre
Comme des astres solaires
Joyeux de leur désir
Au sourire enfantin
Sang-mélés, sang-mélés
Ils étaient bien plus beaux
Que les borgnes amères
Avaient dû faire chacun
Un épuisant chemin
Leurs enfants étaient doux
Comme de petites reines
Qui jouaient dans la rue
Le soleil à la main
Sang-mélés, sang-mélés
Ils n´étaient pas pareils
Avec leur peaux si blondes
Leurs regards étaient clairs
Comme des dieux le matin
Se lèvent après la nuit
Comme le vent sur la mer
On aurait dit des anges
Mélangés aux humains
Sang-mélés, sang-mélés.
Elle n´était pas si fière
Leurs îles étaient plus loin
Que leur nombre d´années
Sa peau de sombre rouge
La sienne cuivre clair
On comprenait sans peine
qu´ils n´étaient pas cousins
Ils s´étaient vu souvent
Par delà les rizières
Par delà les familles
Et par dessus leurs lois
Ils étaient l´un pour l´autre
Comme des astres solaires
Joyeux de leur désir
Au sourire enfantin
Sang-mélés, sang-mélés
Ils étaient bien plus beaux
Que les borgnes amères
Avaient dû faire chacun
Un épuisant chemin
Leurs enfants étaient doux
Comme de petites reines
Qui jouaient dans la rue
Le soleil à la main
Sang-mélés, sang-mélés
Ils n´étaient pas pareils
Avec leur peaux si blondes
Leurs regards étaient clairs
Comme des dieux le matin
Se lèvent après la nuit
Comme le vent sur la mer
On aurait dit des anges
Mélangés aux humains
Sang-mélés, sang-mélés.