Il y avait
par Édith Piaf
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Il y avait un garçon qui vivait simplement
Travaillant dans le faubourg
Il y avait une fille qui rêvait sagement
En attendant l´amour
Il y avait le printemps
Le printemps des romans
Qui passait en chantant
Et cherchait deux cœurs troublants
Pour prêter ses serments
Et en faire des amants
Il y a eu un moment merveilleux
Lorsque leurs regards se sont unis
Il y a eu ces instants délicieux
Où, sans rien dire, ils se son compris
Il y a eu le destin
Qui a poussé le gamin
A lui prendre la main
Il y a eu la chaleur
La chaleur du bonheur
Qui leur montait au cœur
Il y avait cette chambre meublée
Aux fenêtres donnants sur la cour
Il y avait ce couple qui s´aimait
Et leurs phrases parlaient de toujours
Il y avait le gamin
Qui promenait sa main
Dans les cheveux de lin
De la fille aux yeux rêveurs
Tandis que dans leur cœur
S´installait le bonheur
Il y a eu ces deux corps éperdus
De bonheur, de joies sans pareils
Il y a eu tous les rêves perdus
Qui remplaçaient leurs nuits sans sommeil
Il y a eu le moment
Où, soudain, le printemps
A repris ses serments
Il y a eu le bonheur
Qui s´est enfui en pleurs
D´avoir brisé deux cœurs
Il y avait un garçon qui vivait simplement
Travaillant dans le faubourg
Il y avait une fille qui pleurait en songeant
A son premier amour
Il y avait le destin
Qui marchait son chemin
Sans s´occuper de rien
Tant qu´il y aura des amants
Il y aura des serments qui ne dureront qu´un printemps
Travaillant dans le faubourg
Il y avait une fille qui rêvait sagement
En attendant l´amour
Il y avait le printemps
Le printemps des romans
Qui passait en chantant
Et cherchait deux cœurs troublants
Pour prêter ses serments
Et en faire des amants
Il y a eu un moment merveilleux
Lorsque leurs regards se sont unis
Il y a eu ces instants délicieux
Où, sans rien dire, ils se son compris
Il y a eu le destin
Qui a poussé le gamin
A lui prendre la main
Il y a eu la chaleur
La chaleur du bonheur
Qui leur montait au cœur
Il y avait cette chambre meublée
Aux fenêtres donnants sur la cour
Il y avait ce couple qui s´aimait
Et leurs phrases parlaient de toujours
Il y avait le gamin
Qui promenait sa main
Dans les cheveux de lin
De la fille aux yeux rêveurs
Tandis que dans leur cœur
S´installait le bonheur
Il y a eu ces deux corps éperdus
De bonheur, de joies sans pareils
Il y a eu tous les rêves perdus
Qui remplaçaient leurs nuits sans sommeil
Il y a eu le moment
Où, soudain, le printemps
A repris ses serments
Il y a eu le bonheur
Qui s´est enfui en pleurs
D´avoir brisé deux cœurs
Il y avait un garçon qui vivait simplement
Travaillant dans le faubourg
Il y avait une fille qui pleurait en songeant
A son premier amour
Il y avait le destin
Qui marchait son chemin
Sans s´occuper de rien
Tant qu´il y aura des amants
Il y aura des serments qui ne dureront qu´un printemps