Les amants de venise
par Édith Piaf
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Elle lui disait : "On se croirait à Venise
Où les ruisseaux débordaient d´une eau grise..."
Comme il pleuvait... Comme il pleuvait...
Elle lui disait : "On se croirait en gondole,
J´entends ton cœur qui joue sa barcarolle."
Comme il pleuvait... Comme il pleuvait...
Ils étaient là, blottis dans leur roulotte
Avec la nuit et l´orage à la porte.
Elle lui disait : "On se croirait à Venise."
Il répondait : "Mais on est à Venise!"
Comme ils s´aimaient... Comme ils s´aimaient...
Voici les feux scintillant par centaines,
La jolie nuit bariolée de lanternes.
Ferme les yeux...
Tu verras mieux...
Mais on ne voyait qu´un pauvre réverbère
Qui n´éclairait même pas leur misère
Et tout là-bas, au coin de la rue,
Une petite plaque d´un bleu pâli,
Où l´on voyait, écrit dessus :
"Porte d´Italie"...
La-la-la...
Où les ruisseaux débordaient d´une eau grise..."
Comme il pleuvait... Comme il pleuvait...
Elle lui disait : "On se croirait en gondole,
J´entends ton cœur qui joue sa barcarolle."
Comme il pleuvait... Comme il pleuvait...
Ils étaient là, blottis dans leur roulotte
Avec la nuit et l´orage à la porte.
Elle lui disait : "On se croirait à Venise."
Il répondait : "Mais on est à Venise!"
Comme ils s´aimaient... Comme ils s´aimaient...
Voici les feux scintillant par centaines,
La jolie nuit bariolée de lanternes.
Ferme les yeux...
Tu verras mieux...
Mais on ne voyait qu´un pauvre réverbère
Qui n´éclairait même pas leur misère
Et tout là-bas, au coin de la rue,
Une petite plaque d´un bleu pâli,
Où l´on voyait, écrit dessus :
"Porte d´Italie"...
La-la-la...