Quatorze juillet
par Édith Piaf
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Il me vient par la fenêtre
Des musiques de la rue.
Chaque estrade a son orchestre.
Chaque bal a sa cohue.
Ces gens-là m´ont pris ma fête.
Je ne la reconnais plus.
Dans ma chambre, je me chante
L´air que nous avons valsé.
Je regarde la toquarde
Où tes doigts se sont posés.
Tu m´as dit : "Tu es si belle."
Et tu as, l´instant d´après,
Ajouté : "La vie est bête.".
J´ai compris que tu partais.
Si tu ne reviens jamais,
Il n´y aura plus de quatorze juillet.
Il me vient par la fenêtre
Un murmure qui s´éteint,
Les chansons d´une jeunesse
Attardée dans le matin.
N´allez pas troubler mon rêve.
Allez rire un peu plus loin.
Que m´apporte, que m´apporte
Cette joie de quelques heures?
Je suis morte, je suis morte
Et je t´ai déjà rejoint
Et mon corps est près du tien
Mais personne n´en sait rien...
Des musiques de la rue.
Chaque estrade a son orchestre.
Chaque bal a sa cohue.
Ces gens-là m´ont pris ma fête.
Je ne la reconnais plus.
Dans ma chambre, je me chante
L´air que nous avons valsé.
Je regarde la toquarde
Où tes doigts se sont posés.
Tu m´as dit : "Tu es si belle."
Et tu as, l´instant d´après,
Ajouté : "La vie est bête.".
J´ai compris que tu partais.
Si tu ne reviens jamais,
Il n´y aura plus de quatorze juillet.
Il me vient par la fenêtre
Un murmure qui s´éteint,
Les chansons d´une jeunesse
Attardée dans le matin.
N´allez pas troubler mon rêve.
Allez rire un peu plus loin.
Que m´apporte, que m´apporte
Cette joie de quelques heures?
Je suis morte, je suis morte
Et je t´ai déjà rejoint
Et mon corps est près du tien
Mais personne n´en sait rien...