Courchevel
par Florent Marchet
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Quand tu passais tes Noëls
Au chalet, à Courchevel
Bien trop loin de nos fenêtres
J´imaginais sans connaître
Dans tes poumons de crevette
L´odeur de la piste verte
Et tes parents bedonnants
Dans les hôtels du néant
Quand tu passais tes étés
Coquillages à l´île de Ré
Si loin de nos soleils fades
J´imaginais tes balades
Les chevaux, la cousine
La plage qui se dessine
Et sous un pin parasol
Tes parents dans le formol
Nous, on restait là, on n´avait pas la chance
Ma parole, on n´avait pas les mêmes vacances
Tu nous faisais rêver mais on ne savait pas
Que, dans cette vie-là, le cœur n´y était pas
Quand tu passais tes dimanches
Bien peigné, chemise blanche
Les promenades au parc
Bagatelle en barque
Belle allure des vitrines
L´amour, ça se devine
Et tes parents se tenant
Par le bout des sentiments
Mais un jour qui était de trop
Ta tristesse sous le métro
Gardant la ligne de mire
Ce que tu dois devenir
Dans les beaux quartiers tout neufs
Qui de la poule ou de l´œuf?
Est-ce utile de se défendre
Ou bien tes larmes les rendre?
Nous, on restait là, on n´avait pas la chance
Ma parole, on n´avait pas les mêmes vacances
Tu nous faisais rêver mais on ne savait pas
Que, dans ce pré carré, ton cœur n´y était pas
Et on restait là, entre nous, à attendre
Que la vie un jour veuille bien nous surprendre
Ça nous faisait rêver. Alors, qui l´aurait cru
Qu´au début de l´été ton cœur n´y serait plus?
Au chalet, à Courchevel
Bien trop loin de nos fenêtres
J´imaginais sans connaître
Dans tes poumons de crevette
L´odeur de la piste verte
Et tes parents bedonnants
Dans les hôtels du néant
Quand tu passais tes étés
Coquillages à l´île de Ré
Si loin de nos soleils fades
J´imaginais tes balades
Les chevaux, la cousine
La plage qui se dessine
Et sous un pin parasol
Tes parents dans le formol
Nous, on restait là, on n´avait pas la chance
Ma parole, on n´avait pas les mêmes vacances
Tu nous faisais rêver mais on ne savait pas
Que, dans cette vie-là, le cœur n´y était pas
Quand tu passais tes dimanches
Bien peigné, chemise blanche
Les promenades au parc
Bagatelle en barque
Belle allure des vitrines
L´amour, ça se devine
Et tes parents se tenant
Par le bout des sentiments
Mais un jour qui était de trop
Ta tristesse sous le métro
Gardant la ligne de mire
Ce que tu dois devenir
Dans les beaux quartiers tout neufs
Qui de la poule ou de l´œuf?
Est-ce utile de se défendre
Ou bien tes larmes les rendre?
Nous, on restait là, on n´avait pas la chance
Ma parole, on n´avait pas les mêmes vacances
Tu nous faisais rêver mais on ne savait pas
Que, dans ce pré carré, ton cœur n´y était pas
Et on restait là, entre nous, à attendre
Que la vie un jour veuille bien nous surprendre
Ça nous faisait rêver. Alors, qui l´aurait cru
Qu´au début de l´été ton cœur n´y serait plus?