Chanson pour brassens
par Font Et Val
lyricscopy.com
Tu aurais pu prévenir un peu, mon salaud
J´ai les doigts qui pèsent deux cents tonnes au piano
On s´en va pas comme ça à pied
Dans les prairies de l´au-delà
Les enfants de la rue de la gaieté
N´en reviennent pas, n´en reviennent pas
Lorsque j´avais trois sous à moi autrefois
C´était pas pour acheter d´ la marijuana
J´ courais chercher la partition
Une de tes putains de chansons
Qui me filaient les crampes aux poignets
C´était le métier qui rentrait
Pardonnez-moi si ce soir je vous tutoie
Pour moi la Jeanne et l´Auvergnat
C´était toi
Un phare de bonté s´est éteint
C´est pas les rockers de Libé
Ni leurs branleurs américains
Qui vont pouvoir nous consoler
J´ t´imagine le pas débonnaire dans les cieux
Passant sans ôter ton chapeau devant le bon Dieu
Et d´ailleurs on a beau savoir
Qu´il n´existe pas, quand bien même,
Comment ne pas lui en vouloir
Quand la mort nous prend ceux qu´on aime?
Si tu croises de l´autre côté de l´horizon
L´ami Montaigne, Diderot et François Villon
Ils vont être contents de te voir
L´éternité, c´est emmerdant
Sans un petit air de guitare
Pour faire danser les neiges d´antan
Tu aurais pu prévenir un peu, mon salaud
De Vanves à la Gaîté, on a le cœur gros
Il nous reste un bouquet d´accords
Pour te chanter dans nos mémoires
Cent ans après, coquin de sort
On grattera encore nos guitares
J´ai les doigts qui pèsent deux cents tonnes au piano
On s´en va pas comme ça à pied
Dans les prairies de l´au-delà
Les enfants de la rue de la gaieté
N´en reviennent pas, n´en reviennent pas
Lorsque j´avais trois sous à moi autrefois
C´était pas pour acheter d´ la marijuana
J´ courais chercher la partition
Une de tes putains de chansons
Qui me filaient les crampes aux poignets
C´était le métier qui rentrait
Pardonnez-moi si ce soir je vous tutoie
Pour moi la Jeanne et l´Auvergnat
C´était toi
Un phare de bonté s´est éteint
C´est pas les rockers de Libé
Ni leurs branleurs américains
Qui vont pouvoir nous consoler
J´ t´imagine le pas débonnaire dans les cieux
Passant sans ôter ton chapeau devant le bon Dieu
Et d´ailleurs on a beau savoir
Qu´il n´existe pas, quand bien même,
Comment ne pas lui en vouloir
Quand la mort nous prend ceux qu´on aime?
Si tu croises de l´autre côté de l´horizon
L´ami Montaigne, Diderot et François Villon
Ils vont être contents de te voir
L´éternité, c´est emmerdant
Sans un petit air de guitare
Pour faire danser les neiges d´antan
Tu aurais pu prévenir un peu, mon salaud
De Vanves à la Gaîté, on a le cœur gros
Il nous reste un bouquet d´accords
Pour te chanter dans nos mémoires
Cent ans après, coquin de sort
On grattera encore nos guitares