J'avance, j'avance
par Francesca Solleville
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J´avance, j´avance
Craché note à mot, corps à corps
Contre la montre, ma cadence
Depuis l´amont, depuis l´enfance
J´avance, j´avance
La route est longue d´arbres morts
Et de soleil et de silence
Qui me mène à la flamboyance
J´avance, j´avance
Vers quelle cible, quel nombre d´or?
Corde du son, flèche du sens
Archer du chant des évidences
J´avance, j´avance
Vers des pays, des peuples encore
Qui m´attisent, qui m´ensemencent
Tisonnent mon incandescence
J´avance, j´avance
Dans cette nuit d´encre à ras bord
De cris de douleurs et d´errances
Sans une lune d´espérance
J´avance, j´avance
Le siècle titube, ivre mort
D´un vin mauvais aux goulées rances
Parmi ses soudards et ses transes
J´avance, j´avance
Vers la dernière métaphore
Qu´un ordinateur fou balance
Dans l´éternelle transparence
J´avance, j´avance
Vers cet ange, ce matador
Ou ce démon de mes démences
Qui, là-bas, danse, danse, danse
J´avance, j´avance
J´avance, j´avance
Craché note à mot, corps à corps
Contre la montre, ma cadence
Depuis l´amont, depuis l´enfance
J´avance, j´avance
La route est longue d´arbres morts
Et de soleil et de silence
Qui me mène à la flamboyance
J´avance, j´avance
Vers quelle cible, quel nombre d´or?
Corde du son, flèche du sens
Archer du chant des évidences
J´avance, j´avance
Vers des pays, des peuples encore
Qui m´attisent, qui m´ensemencent
Tisonnent mon incandescence
J´avance, j´avance
Dans cette nuit d´encre à ras bord
De cris de douleurs et d´errances
Sans une lune d´espérance
J´avance, j´avance
Le siècle titube, ivre mort
D´un vin mauvais aux goulées rances
Parmi ses soudards et ses transes
J´avance, j´avance
Vers la dernière métaphore
Qu´un ordinateur fou balance
Dans l´éternelle transparence
J´avance, j´avance
Vers cet ange, ce matador
Ou ce démon de mes démences
Qui, là-bas, danse, danse, danse
J´avance, j´avance
J´avance, j´avance