Le feu
par Francesca Solleville
lyricscopy.com
Mon Dieu, mon Dieu, cela ne s´éteint pas
Toute ma forêt, je suis là qui brûle
J´avais pris ce feu pour le crépuscule
Je croyais mon cœur à son dernier pas
J´attendais toujours le jour d´être cendre
Je lisais vieillir où brise l´osier
Je guettais l´instant d´après le brasier
J´écoutais le chant des cendres descendre
J´étais du couteau de l´âge égorgé
Je portais mes doigts où vivre me saigne
Mesurant ainsi la fin de mon règne
Le peu qu´il me reste et le rien que j´ai
Et puisqu´il faut bien que douleur s´achève
Parfois j´y prenais mon contentement
Pariant sur l´ombre et sur le moment
Où la porte ouvrant déchire le rêve
Mais j´ai beau vouloir en avoir fini
Guetter dans ce corps l´alarme et l´alerte
L´absence et la nuit, l´abîme et la perte
J´en porte dans moi le profond déni
Il s´y lève un vent qui tient du prodige
L´approche de toi qui me fait printemps
Je n´ai jamais eu de ma vie autant
Même dans tes bras, qu´aujourd´hui vertiges
Le souffrir d´aimer flamme perpétue
En moi l´incendie étend ses ravages
À rien n´a servi ni le temps ni l´âge
Mon âme, mon âme
Où m´entraînes-tu? {x2}
Toute ma forêt, je suis là qui brûle
J´avais pris ce feu pour le crépuscule
Je croyais mon cœur à son dernier pas
J´attendais toujours le jour d´être cendre
Je lisais vieillir où brise l´osier
Je guettais l´instant d´après le brasier
J´écoutais le chant des cendres descendre
J´étais du couteau de l´âge égorgé
Je portais mes doigts où vivre me saigne
Mesurant ainsi la fin de mon règne
Le peu qu´il me reste et le rien que j´ai
Et puisqu´il faut bien que douleur s´achève
Parfois j´y prenais mon contentement
Pariant sur l´ombre et sur le moment
Où la porte ouvrant déchire le rêve
Mais j´ai beau vouloir en avoir fini
Guetter dans ce corps l´alarme et l´alerte
L´absence et la nuit, l´abîme et la perte
J´en porte dans moi le profond déni
Il s´y lève un vent qui tient du prodige
L´approche de toi qui me fait printemps
Je n´ai jamais eu de ma vie autant
Même dans tes bras, qu´aujourd´hui vertiges
Le souffrir d´aimer flamme perpétue
En moi l´incendie étend ses ravages
À rien n´a servi ni le temps ni l´âge
Mon âme, mon âme
Où m´entraînes-tu? {x2}