Le petit matin
par Francesca Solleville
lyricscopy.com
À l´heure où juste avant l´aurore
L´araignée de nuit tisse encore
La toile noire de son drapeau
Voilà que passe l´inventaire
De la galerie de la Terre
La rue s´est réveillée très tôt
{Refrain:}
On a espéré le Grand Soir
Bonsoir
À nous
D´inventer le petit matin
Mutin
Pas chagrin du tout!
Notre révolution boutonne
Et ceux qui viennent de Lisbonne
Ont des œillets aux boutonnières
Y a les primevères de Prague
Notre terrain d´entente est vague
Des poings serrent des roses trémières
{au Refrain}
Y a pas de soldat, pas de troupe
Y a des têtes de rois qu´on coupe
Sans aucune méchanceté
Y a plein d´intifadas faciles
Des cailloux contre des fossiles
Des lois par-dessus le marché
{au Refrain}
Les souvenirs de vieux stratèges
Viennent hanter notre cortège
Y a Proudhon, Jaurès, et Babeuf
Et c´est avec ces références
Que l´on fera de préférence
Mille sept cent quatre-vingt tout neuf
Nous sommes humains de toutes sortes
On casse des murs et des portes
Y a pas de mot d´ordre, les cris
Les slogans, c´est des pièces uniques
Ça n´empêche qu´on revendique
Tout ce que l´autre aura aussi
{au Refrain}
Sous les pavés, c´est formidable
Il y a de nouveau du sable
Dont on ne fait pas les châteaux
Comme tout se démocratise
On chante le temps des merises
Qui suffiraient sur nos gâteaux
{au Refrain, x2}
Dans la rue, ça y est c´est grand jour
Bonjour...
L´araignée de nuit tisse encore
La toile noire de son drapeau
Voilà que passe l´inventaire
De la galerie de la Terre
La rue s´est réveillée très tôt
{Refrain:}
On a espéré le Grand Soir
Bonsoir
À nous
D´inventer le petit matin
Mutin
Pas chagrin du tout!
Notre révolution boutonne
Et ceux qui viennent de Lisbonne
Ont des œillets aux boutonnières
Y a les primevères de Prague
Notre terrain d´entente est vague
Des poings serrent des roses trémières
{au Refrain}
Y a pas de soldat, pas de troupe
Y a des têtes de rois qu´on coupe
Sans aucune méchanceté
Y a plein d´intifadas faciles
Des cailloux contre des fossiles
Des lois par-dessus le marché
{au Refrain}
Les souvenirs de vieux stratèges
Viennent hanter notre cortège
Y a Proudhon, Jaurès, et Babeuf
Et c´est avec ces références
Que l´on fera de préférence
Mille sept cent quatre-vingt tout neuf
Nous sommes humains de toutes sortes
On casse des murs et des portes
Y a pas de mot d´ordre, les cris
Les slogans, c´est des pièces uniques
Ça n´empêche qu´on revendique
Tout ce que l´autre aura aussi
{au Refrain}
Sous les pavés, c´est formidable
Il y a de nouveau du sable
Dont on ne fait pas les châteaux
Comme tout se démocratise
On chante le temps des merises
Qui suffiraient sur nos gâteaux
{au Refrain, x2}
Dans la rue, ça y est c´est grand jour
Bonjour...