Les arbres
par Francesca Solleville
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Les arbres boivent aux nuages
De la ville
Epuisés par leur long voyage
Immobile
Puis s´assoupissent sur les toits
Les arbres vont si loin parfois
Les arbres boivent aux nuages
De la ville
Les arbres sont des mains qui tremblent
Des mains jointes
Sous les étoiles qui ressemblent
A des pointes
Et clouent leur credo silencieux
Sur l´enclume sombre des cieux
Les arbres sont des mains qui tremblent
Des mains jointes
Un seul arbre a autant de bras
Qu´une foule
Mais quand même l´aube viendra
En cagoule
Offrir aux coups des bûcherons
La gorge saignante des troncs
Un seul arbre a autant de bras
Qu´une foule
Je voudrais pour copain de seuil
Un seul arbre,
Qu´il peigne du bout de ses feuilles
Sur le marbre
Le bout du ciel qu´il a touché
Et vers lequel j´ai tant marché
Je voudrais pour copain de seuil
Rien qu´un arbre
De la ville
Epuisés par leur long voyage
Immobile
Puis s´assoupissent sur les toits
Les arbres vont si loin parfois
Les arbres boivent aux nuages
De la ville
Les arbres sont des mains qui tremblent
Des mains jointes
Sous les étoiles qui ressemblent
A des pointes
Et clouent leur credo silencieux
Sur l´enclume sombre des cieux
Les arbres sont des mains qui tremblent
Des mains jointes
Un seul arbre a autant de bras
Qu´une foule
Mais quand même l´aube viendra
En cagoule
Offrir aux coups des bûcherons
La gorge saignante des troncs
Un seul arbre a autant de bras
Qu´une foule
Je voudrais pour copain de seuil
Un seul arbre,
Qu´il peigne du bout de ses feuilles
Sur le marbre
Le bout du ciel qu´il a touché
Et vers lequel j´ai tant marché
Je voudrais pour copain de seuil
Rien qu´un arbre