Chanson tendre.
par Francis Carco
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Comme aux beaux jours de nos vingt ans
Par ce clair matin de printemps
J´ai voulu revoir tout là-bas
L´auberge au milieu des lilas
On entendait sous les branches
Les oiseaux chanter dimanche
Et ta chaste robe blanche
Paraissait guider mes pas
Tout avait l´air à sa place
Même ton nom dans la glace
Juste à la place où s´efface
Quoi qu´on fasse
Toute trace
Et je croyais presque entendre
Ta voix tendre murmurer
"Viens plus près"
J´étais ému comme autrefois
Dans cette auberge au fond des bois
J´avais des larmes dans les yeux
Et je trouvais ça merveilleux
Durant toute la journée
Après tant et tant d´années
Dans ta chambre abandonnée
Je nous suis revus tous deux
Mais rien n´était à sa place
Je suis resté, tête basse,
À me faire dans la glace
Face à face
La grimace
Enfin, j´ai poussé la porte
Que m´importe
N i ni
C´est fini!
Pourtant, quand descendit le soir
Je suis allé tout seul m´asseoir
Sur le banc de bois vermoulu
Où tu ne revins jamais plus
Tu me paraissais plus belle
Plus charmante, plus cruelle
Qu´aucune de toutes celles
Pour qui mon cœur a battu
Et je rentrai, l´âme lasse,
Chercher ton nom dans la glace
Juste à la place où s´efface
Quoi qu´on fasse
Toute trace
Mais avec un pauvre rire
J´ai cru lire :
Après tout,
On s´en fout!
Par ce clair matin de printemps
J´ai voulu revoir tout là-bas
L´auberge au milieu des lilas
On entendait sous les branches
Les oiseaux chanter dimanche
Et ta chaste robe blanche
Paraissait guider mes pas
Tout avait l´air à sa place
Même ton nom dans la glace
Juste à la place où s´efface
Quoi qu´on fasse
Toute trace
Et je croyais presque entendre
Ta voix tendre murmurer
"Viens plus près"
J´étais ému comme autrefois
Dans cette auberge au fond des bois
J´avais des larmes dans les yeux
Et je trouvais ça merveilleux
Durant toute la journée
Après tant et tant d´années
Dans ta chambre abandonnée
Je nous suis revus tous deux
Mais rien n´était à sa place
Je suis resté, tête basse,
À me faire dans la glace
Face à face
La grimace
Enfin, j´ai poussé la porte
Que m´importe
N i ni
C´est fini!
Pourtant, quand descendit le soir
Je suis allé tout seul m´asseoir
Sur le banc de bois vermoulu
Où tu ne revins jamais plus
Tu me paraissais plus belle
Plus charmante, plus cruelle
Qu´aucune de toutes celles
Pour qui mon cœur a battu
Et je rentrai, l´âme lasse,
Chercher ton nom dans la glace
Juste à la place où s´efface
Quoi qu´on fasse
Toute trace
Mais avec un pauvre rire
J´ai cru lire :
Après tout,
On s´en fout!