La colombe
par François Brunet
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La colombe
La Paloma
- 1 -
Le jour où quittant la terre pour l´océan
Je dis: priez Dieu, priez Dieu pour votre enfant
Avant de nous mettre en route je crus revoir
Nina qui pleurait sans doute de désespoir
Nina si je succombe et qu´un beau soir
Une blanche colombe vienne te voir
Ouvre-lui ta fenêtre car ce sera
Mon âme qui, peut-être, te reviendra.
Refrain
[Oh! les gais matelots
Qui chantent sur les flots
Quand au large la brise surprise
Ne trouve plus d´échos.] [bis]
- 2 -
Nina, lorsque sur la grève tout près de moi
J´aurai, mais non plus en rêve, ma mère et toi
Alors, adieu le navire qui bien souvent
M´a vu pleurer ou sourire selon le vent
Nina, demain c´est fête, car me voici
Que le curé s´apprête, l´alcade aussi
Demain, les belles filles, on dansera
La perle des Antilles m´épousera.
- 3 -
Enfin nous touchons la terre, mon Dieu, merci!
Déjà j´aperçois ma mère, mais seule ici
Pourquoi sa voix incertaine ne répond pas
Sa main en tremblant m´entraîne plus loin là-bas
Ah! je vois une tombe, Nina dis-moi,
Cette blanche colombe, c´est toi, c´est toi
Eh! matelot qui rêve, debout, poltron
Le premier quart s´achève, merci patron.
La Paloma
- 1 -
Le jour où quittant la terre pour l´océan
Je dis: priez Dieu, priez Dieu pour votre enfant
Avant de nous mettre en route je crus revoir
Nina qui pleurait sans doute de désespoir
Nina si je succombe et qu´un beau soir
Une blanche colombe vienne te voir
Ouvre-lui ta fenêtre car ce sera
Mon âme qui, peut-être, te reviendra.
Refrain
[Oh! les gais matelots
Qui chantent sur les flots
Quand au large la brise surprise
Ne trouve plus d´échos.] [bis]
- 2 -
Nina, lorsque sur la grève tout près de moi
J´aurai, mais non plus en rêve, ma mère et toi
Alors, adieu le navire qui bien souvent
M´a vu pleurer ou sourire selon le vent
Nina, demain c´est fête, car me voici
Que le curé s´apprête, l´alcade aussi
Demain, les belles filles, on dansera
La perle des Antilles m´épousera.
- 3 -
Enfin nous touchons la terre, mon Dieu, merci!
Déjà j´aperçois ma mère, mais seule ici
Pourquoi sa voix incertaine ne répond pas
Sa main en tremblant m´entraîne plus loin là-bas
Ah! je vois une tombe, Nina dis-moi,
Cette blanche colombe, c´est toi, c´est toi
Eh! matelot qui rêve, debout, poltron
Le premier quart s´achève, merci patron.