Dans la salle du bar-tabac de la rue des martyrs
par François Hadji-Lazaro
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Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des filles de nuit qu´attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s´épanchent au bar
Qui glissent lentement le long du comptoir par terre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l´ingénu qu´en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants d´amours et d´ordures ensemble
Ici chacun douc´ment oublie l´ombre d´une vie passée d´une femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l´oubli d´un parfum d´une voix
On éteint l´impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Certains soirs tout à coup dans un coin on s´arrête de rire
Et quand brusquement les lames sortent tout l´monde dégage
Se jette sur la porte en verre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans av´nir
Ici la dope c´est à la poignée
Les p´tites cuillères servent que rar´ment pour le café
Ici chacun douc´ment oublie l´ombre d´une vie passée d´une femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l´oubli d´un parfum d´une voix
On éteint l´impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs souvenirs
Y a des voyageurs tristes pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
On peut tout ach´ter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs...
Y a des filles de nuit qu´attendent le jour en vendant du plaisir
Y a des ivrognes qui s´épanchent au bar
Qui glissent lentement le long du comptoir par terre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Le patron a un flingue pour l´ingénu qu´en voudrait à la tirelire
Dans les chiottes les mots gravés sur les murs
Parlent de sexes géants d´amours et d´ordures ensemble
Ici chacun douc´ment oublie l´ombre d´une vie passée d´une femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l´oubli d´un parfum d´une voix
On éteint l´impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Certains soirs tout à coup dans un coin on s´arrête de rire
Et quand brusquement les lames sortent tout l´monde dégage
Se jette sur la porte en verre
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des seringues vidées goulûment dans des bras sans av´nir
Ici la dope c´est à la poignée
Les p´tites cuillères servent que rar´ment pour le café
Ici chacun douc´ment oublie l´ombre d´une vie passée d´une femme de décombres
Dans ce cliché funèbre on cherche l´oubli d´un parfum d´une voix
On éteint l´impact encore brûlant de lèvres entrouvertes humides et douces
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
Y a des vieux gars tatoués partout qui racontent leurs souvenirs
Y a des voyageurs tristes pardessus et valises
Y a des bookmakers qui ramassent les mises la nuit
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs
On peut tout ach´ter tout vendre le meilleur et le pire
Une vieille clocharde la gueule défoncée
Rentre avec sa poussette et se met à gueuler à boire
Dans la salle du bar tabac de la Rue des Martyrs...