Le chapeau de mireille (feat marcel amont)
par Georges Brassens
lyricscopy.com
Le chapeau de Mireille,
Quand en plein vol je l´ai rattrapé,
Entre Sète et Marseille,
Quel est l´ bon vent qui l´avait chipé?
Le chapeau de Mireille,
Quand en plein vol je l´ai rattrapé,
Entre Sète et Marseille,
Quel joli vent l´avait chipé?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me la fit connaître,
Aussi, dorénavant,
Je ne mouds plus mon blé
Qu´à des moulins à vent.
Quand la jupe à Mireille
Haut se troussa, haut se retroussa,
Découvrant des merveilles :
Quel est l´ bon vent qui s´est permis ça?
Quand la jupe à Mireille
Haut se troussa, haut se retroussa,
Découvrant des merveilles :
Quel joli vent s´est permis ça?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus,
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me montra sa jambe,
Aussi reconnaissant,
Je lui laisse emporter
Mes tuiles en passant.
Quand j´embrassai Mireille,
Qu´elle se cabra, qu´elle me rembarra,
Me tira les oreilles,
Quel est l´ bon vent qui retint son bras?
Quand j´embrassai Mireille,
Qu´elle se cabra, qu´elle me rembarra,
Me tira les oreilles,
Quel joli vent retint son bras?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il m´épargna la gifle,
Aussi, dessus mon toit
Y´ avait un´ seul´ girouette
Y´ en a maintenant trois.
Et quand avec Mireille
Dans le fossé on s´est enlacés,
A l´ombre d´une treille,
Quel est l´ bon vent qui nous a poussés?
Et quand avec Mireille
Dans le fossé on s´est enlacés,
A l´ombre d´une treille,
Quel joli vent nous a poussés?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral de la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me coucha sur elle,
En échange aussitôt
Je mis un´ voil´ de plus
A mon petit bateau.
Quand j´ai perdu Mireille,
Que j´épanchai le cœur affligé
Des larmes sans pareilles,
Quel est l´ bon vent qui les a séchées?
Quand j´ai perdu Mireille,
Que j´épanchai le cœur affligé
Des larmes sans pareilles,
Quel joli vent les a séchées?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan,
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il balaya ma peine
Aussi, sans lésiner
Je lui donne toujours
Mes bœufs à décorner.
Quand en plein vol je l´ai rattrapé,
Entre Sète et Marseille,
Quel est l´ bon vent qui l´avait chipé?
Le chapeau de Mireille,
Quand en plein vol je l´ai rattrapé,
Entre Sète et Marseille,
Quel joli vent l´avait chipé?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me la fit connaître,
Aussi, dorénavant,
Je ne mouds plus mon blé
Qu´à des moulins à vent.
Quand la jupe à Mireille
Haut se troussa, haut se retroussa,
Découvrant des merveilles :
Quel est l´ bon vent qui s´est permis ça?
Quand la jupe à Mireille
Haut se troussa, haut se retroussa,
Découvrant des merveilles :
Quel joli vent s´est permis ça?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus,
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me montra sa jambe,
Aussi reconnaissant,
Je lui laisse emporter
Mes tuiles en passant.
Quand j´embrassai Mireille,
Qu´elle se cabra, qu´elle me rembarra,
Me tira les oreilles,
Quel est l´ bon vent qui retint son bras?
Quand j´embrassai Mireille,
Qu´elle se cabra, qu´elle me rembarra,
Me tira les oreilles,
Quel joli vent retint son bras?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il m´épargna la gifle,
Aussi, dessus mon toit
Y´ avait un´ seul´ girouette
Y´ en a maintenant trois.
Et quand avec Mireille
Dans le fossé on s´est enlacés,
A l´ombre d´une treille,
Quel est l´ bon vent qui nous a poussés?
Et quand avec Mireille
Dans le fossé on s´est enlacés,
A l´ombre d´une treille,
Quel joli vent nous a poussés?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan.
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral de la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me coucha sur elle,
En échange aussitôt
Je mis un´ voil´ de plus
A mon petit bateau.
Quand j´ai perdu Mireille,
Que j´épanchai le cœur affligé
Des larmes sans pareilles,
Quel est l´ bon vent qui les a séchées?
Quand j´ai perdu Mireille,
Que j´épanchai le cœur affligé
Des larmes sans pareilles,
Quel joli vent les a séchées?
C´est pas le zéphyr,
N´aurait pu suffir´,
C´est pas lui non plus
L´aquilon joufflu,
C´est pas pour autant
L´autan,
Non, mais c´est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il balaya ma peine
Aussi, sans lésiner
Je lui donne toujours
Mes bœufs à décorner.