Une petite Ève en trop (feat marcel amont)
par Georges Brassens
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Bien que je ne sois pas de la côte d´Adam,
Je vis seul sur la terre et c´est débilitant,
Débilitant.
Au sein de mon foyer, pas l´ombre d´un grillon,
Jamais le plus léger frou-frou de cotillon,
Un amour de p´tite Ève avec de longs cheveux,
Qui filerait la laine assise au coin du feu,
Qui partagerait ma joie et ma mélancolie,
Qui m´aiderait à faire et défaire mon lit.
[Refrain] :
Personne pour m´aider à porter mon cœur gros?
Le ciel n´aurait-il pas une petite Eve en trop?
Personne pour m´aider à porter mon cœur gros?
Le ciel n´aurait-il pas une petite Eve en trop?
Une petite Eve en trop?
Bien longues sont les nuits que l´on passe tout seul,
Le drap le plus douillet ressemble à un linceul,
A un linceul.
Et pour peu qu´on n´ait pas la nature d´un saint,
On se prend à rêver de la femme du voisin.
J´en ferai pas ma bonne et mon souffre-douleur.
Je ne la battrai pas, même avec une fleur,
Au plus de temps en temps, et sauf votre respect,
jusqu´à froisser sa robe je pousserai le toupet.
[Refrain]
J´ajoute à ce propos qu´il n´me déplairait pas
Qu´aux alentours du cœur elle eut quelques appas,
Quelques appas.
Quand les fruits du pommier ne sont plus de saison,
Heureux qui croque encore la pomme à la maison.
Par avance Seigneur je vous en remercie.
Donnez-moi vite une compagne, même si
De l´une de mes côtes il faut faire les frais.
Maintenant, j´en suis plus à une côte près!
[Refrain]
Je vis seul sur la terre et c´est débilitant,
Débilitant.
Au sein de mon foyer, pas l´ombre d´un grillon,
Jamais le plus léger frou-frou de cotillon,
Un amour de p´tite Ève avec de longs cheveux,
Qui filerait la laine assise au coin du feu,
Qui partagerait ma joie et ma mélancolie,
Qui m´aiderait à faire et défaire mon lit.
[Refrain] :
Personne pour m´aider à porter mon cœur gros?
Le ciel n´aurait-il pas une petite Eve en trop?
Personne pour m´aider à porter mon cœur gros?
Le ciel n´aurait-il pas une petite Eve en trop?
Une petite Eve en trop?
Bien longues sont les nuits que l´on passe tout seul,
Le drap le plus douillet ressemble à un linceul,
A un linceul.
Et pour peu qu´on n´ait pas la nature d´un saint,
On se prend à rêver de la femme du voisin.
J´en ferai pas ma bonne et mon souffre-douleur.
Je ne la battrai pas, même avec une fleur,
Au plus de temps en temps, et sauf votre respect,
jusqu´à froisser sa robe je pousserai le toupet.
[Refrain]
J´ajoute à ce propos qu´il n´me déplairait pas
Qu´aux alentours du cœur elle eut quelques appas,
Quelques appas.
Quand les fruits du pommier ne sont plus de saison,
Heureux qui croque encore la pomme à la maison.
Par avance Seigneur je vous en remercie.
Donnez-moi vite une compagne, même si
De l´une de mes côtes il faut faire les frais.
Maintenant, j´en suis plus à une côte près!
[Refrain]