Le fil de l'eau
par Georges Chelon
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Faut se méfier de l´eau qui dort,
Et ce nénuphar sur ce corps
Peut en cacher un autre.
Prière de ne pas se pencher
Sur ce sein sans s´être assuré
Qu´il en existe un autre.
Faudrait-il jeter au-dehors
Ce qui pourrait blesser ce corps,
Y faire déchirure?
Et se défendre de marcher,
Pour voir si ce gazon taillé
Mène à la source pure?
Tout ce qui brille n´est pas de l´or,
Tout ce qui dort n´est pas de l´eau.
On ne jette pas que des sorts,
On ne sort pas que du ruisseau.
En désespoir de cause,
Elle s´est jetée à l´eau.
Allo?
Personne au bout du fil,
Au bout du fil de l´eau.
Sur un tapis de fleurs-feuilles,
On l´a étendue.
Sans doute pour un excès de peine,
Par amour déçu,
Elle s´était jetée dans la Seine,
La Seine n´en a pas voulu.
Et pour que la vie lui revienne,
J´ai mis mes lèvres sur les siennes,
Elles m´ont répondu.
-"Faut se méfier de l´eau qui dort,
Et ce nénuphar sur mon corps
Peut en cacher un autre.
Prière de ne pas se pencher
Sur mon sein s´en s´être assuré
Qu´il en existe un autre.
Et veuillez jeter au-dehors
Ce qui pourrait blesser mon corps,
Y faire déchirure,
Dès lors, allez si vous voulez
Le long de ce gazon taillé
Jusqu´à la source pure.
Je brille parce que je suis de l´or,
Je dors parce que je viens de l´eau,
Mais je peux te jeter un sort
Qui te mènera au ruisseau."
En désespoir de cause,
Si je me jette à l´eau,
Allo?
Te trouverai-je au bout...
Au bout du fil de l´eau?
Et ce nénuphar sur ce corps
Peut en cacher un autre.
Prière de ne pas se pencher
Sur ce sein sans s´être assuré
Qu´il en existe un autre.
Faudrait-il jeter au-dehors
Ce qui pourrait blesser ce corps,
Y faire déchirure?
Et se défendre de marcher,
Pour voir si ce gazon taillé
Mène à la source pure?
Tout ce qui brille n´est pas de l´or,
Tout ce qui dort n´est pas de l´eau.
On ne jette pas que des sorts,
On ne sort pas que du ruisseau.
En désespoir de cause,
Elle s´est jetée à l´eau.
Allo?
Personne au bout du fil,
Au bout du fil de l´eau.
Sur un tapis de fleurs-feuilles,
On l´a étendue.
Sans doute pour un excès de peine,
Par amour déçu,
Elle s´était jetée dans la Seine,
La Seine n´en a pas voulu.
Et pour que la vie lui revienne,
J´ai mis mes lèvres sur les siennes,
Elles m´ont répondu.
-"Faut se méfier de l´eau qui dort,
Et ce nénuphar sur mon corps
Peut en cacher un autre.
Prière de ne pas se pencher
Sur mon sein s´en s´être assuré
Qu´il en existe un autre.
Et veuillez jeter au-dehors
Ce qui pourrait blesser mon corps,
Y faire déchirure,
Dès lors, allez si vous voulez
Le long de ce gazon taillé
Jusqu´à la source pure.
Je brille parce que je suis de l´or,
Je dors parce que je viens de l´eau,
Mais je peux te jeter un sort
Qui te mènera au ruisseau."
En désespoir de cause,
Si je me jette à l´eau,
Allo?
Te trouverai-je au bout...
Au bout du fil de l´eau?