L'homme et la mer
par Georges Chelon
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Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n´est pas un gouffre moins amer
Tu te plais à plonger au sein de ton image
Tu l´embrasses des yeux et des bras et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets
Homme, nul n´a sondé le fond de tes abîmes
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets
Et cependant, voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié, ni remords
Tellement vous aimez le carnage et la mort {x2}
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables!
La mer est ton miroir, tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame
Et ton esprit n´est pas un gouffre moins amer
Tu te plais à plonger au sein de ton image
Tu l´embrasses des yeux et des bras et ton cœur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage
Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets
Homme, nul n´a sondé le fond de tes abîmes
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets
Et cependant, voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié, ni remords
Tellement vous aimez le carnage et la mort {x2}
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables!