Raconte-nous le temps
par Georges Chelon
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Raconte-nous le temps
Où l´on vivait sur terre
Redis-nous les printemps
Les forêts, les rivières
Rechante-nous le vent
Décide des nuages
Fais le bruit du torrent
Des vagues sur les plages
Explique-nous les mers
Les océans profonds
L´écume, les marées
La ligne d´horizon
Cette ligne qui fuit
Quand on s´approche d´elle
Fais-nous voir le jour
Parle-nous du soleil
Le soleil c´est le phare de la terre
L´immobile lumière
Le regard de la vie, de la vie
C´est de lui que tout vient
C´est vers lui que l´on va
C´est la femme, la mère
L´amante, c´est l´amie
Et puis c´est un très grand artiste
C´est un aquarelliste
Un faiseur de décors, de décors
Enfin c´était la vie
Avant que tout soit mort
Raconte-nous le temps
Où l´on vivait sur terre
Reparle-nous encore
Du paradis perdu
Récite-nous la pluie
Les éclairs, les tonnerres
Et ces champs qui s´étendent
Jusqu´à perte de vue
Moi je ne comprends pas
Comment il peut se faire
Qu´on puisse voir plus loin
Que ce mur tout là-bas
Tu me dis avoir vu
La courbure de la terre
Et le ciel par-dessus
Qui ne s´arrêtait pas
Toi l´enfant au regard qui s´arrête
Aux pas qui se répètent
Sur les murs des couloirs, des couloirs
Comment t´éparpiller
En milliards de parcelles
Comment te faire plonger
Dans l´abîme du ciel
Enfant aux nuits artificielles
À la vie irréelle
Je ne pourrai jamais, plus jamais
Te montrer que le ciel
C´est l´écrin du soleil
Ne parlons plus du temps
Où l´on vivait sur terre
Ne parlons plus du temps
Où l´on vivait dessus
Où l´on vivait sur terre
Redis-nous les printemps
Les forêts, les rivières
Rechante-nous le vent
Décide des nuages
Fais le bruit du torrent
Des vagues sur les plages
Explique-nous les mers
Les océans profonds
L´écume, les marées
La ligne d´horizon
Cette ligne qui fuit
Quand on s´approche d´elle
Fais-nous voir le jour
Parle-nous du soleil
Le soleil c´est le phare de la terre
L´immobile lumière
Le regard de la vie, de la vie
C´est de lui que tout vient
C´est vers lui que l´on va
C´est la femme, la mère
L´amante, c´est l´amie
Et puis c´est un très grand artiste
C´est un aquarelliste
Un faiseur de décors, de décors
Enfin c´était la vie
Avant que tout soit mort
Raconte-nous le temps
Où l´on vivait sur terre
Reparle-nous encore
Du paradis perdu
Récite-nous la pluie
Les éclairs, les tonnerres
Et ces champs qui s´étendent
Jusqu´à perte de vue
Moi je ne comprends pas
Comment il peut se faire
Qu´on puisse voir plus loin
Que ce mur tout là-bas
Tu me dis avoir vu
La courbure de la terre
Et le ciel par-dessus
Qui ne s´arrêtait pas
Toi l´enfant au regard qui s´arrête
Aux pas qui se répètent
Sur les murs des couloirs, des couloirs
Comment t´éparpiller
En milliards de parcelles
Comment te faire plonger
Dans l´abîme du ciel
Enfant aux nuits artificielles
À la vie irréelle
Je ne pourrai jamais, plus jamais
Te montrer que le ciel
C´est l´écrin du soleil
Ne parlons plus du temps
Où l´on vivait sur terre
Ne parlons plus du temps
Où l´on vivait dessus