Reste encore
par Georges Chelon
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-Je te quitte
-Non, reste encore
Je trouv´rai des accords pour faire d´autres musiques.
On va dire grâce à moi que tu viens d´Amérique
J´ai assez de talent pour conjurer le sort
-Je te quitte
-Non, reste encore
Ils sont trop jeunes pour toi, les guitares électriques
Sont déjà démodées, ils parlent informatique
Ils vont rire de toi et te briser le corps
Mon âme, mon amante, ma source, ma richesse
On a connu la gloire, côtoyé la détresse
On a chanté partout
Est-ce l´effet de l´âge
Qui nous pousse au rivage
Nous fait rester chez nous?
-Je te quitte
-Non, reste encore
Qui saura te parler comme je sais le faire
De ton jardin secret, de tes petits mystères
Et mieux te consoler de tes chagrins d´amour?
Je me sens partagé entre ces deux contraires
Est-ce l´heure de nous taire
Ou celle d´y croire toujours?
-Je te quitte
-Non, reste encore
Ce mot au bord des lèvres sans pouvoir te le dire
La perte d´un ami ne pas la partager
Cet espoir qui renaît sans pouvoir te l´écrire
Le soleil qui se lève sans pouvoir le chanter
Je serais prisonnier de tout ce mal de vivre
Amputé de mes rêves et le cœur bâillonné
Fou à lier au point de vouloir te survivre
Ce s´rait pire que la mort si jamais tu partais
Mon âme, mon amante, ma vie, ma délivrance
Mon miroir sans tain, si l´on se séparait
Tu s´rais désincarnée
Vidée de ta substance
Sans joie et sans souffrance
Qu´un corps désenchanté
-Je te quitte
-Non, reste encore
-Non, reste encore
Je trouv´rai des accords pour faire d´autres musiques.
On va dire grâce à moi que tu viens d´Amérique
J´ai assez de talent pour conjurer le sort
-Je te quitte
-Non, reste encore
Ils sont trop jeunes pour toi, les guitares électriques
Sont déjà démodées, ils parlent informatique
Ils vont rire de toi et te briser le corps
Mon âme, mon amante, ma source, ma richesse
On a connu la gloire, côtoyé la détresse
On a chanté partout
Est-ce l´effet de l´âge
Qui nous pousse au rivage
Nous fait rester chez nous?
-Je te quitte
-Non, reste encore
Qui saura te parler comme je sais le faire
De ton jardin secret, de tes petits mystères
Et mieux te consoler de tes chagrins d´amour?
Je me sens partagé entre ces deux contraires
Est-ce l´heure de nous taire
Ou celle d´y croire toujours?
-Je te quitte
-Non, reste encore
Ce mot au bord des lèvres sans pouvoir te le dire
La perte d´un ami ne pas la partager
Cet espoir qui renaît sans pouvoir te l´écrire
Le soleil qui se lève sans pouvoir le chanter
Je serais prisonnier de tout ce mal de vivre
Amputé de mes rêves et le cœur bâillonné
Fou à lier au point de vouloir te survivre
Ce s´rait pire que la mort si jamais tu partais
Mon âme, mon amante, ma vie, ma délivrance
Mon miroir sans tain, si l´on se séparait
Tu s´rais désincarnée
Vidée de ta substance
Sans joie et sans souffrance
Qu´un corps désenchanté
-Je te quitte
-Non, reste encore