Une dame de grande ville
par Georges Chelon
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C´était une heure de fin de jour
Une porte au fond d´une cour
Un escalier qui suppliait
Sous chaque pas que je faisais
C´était une amie de famille
Une dame de grande ville
Et moi qui venais de si loin
De si loin, de si loin
Et moi qui ne connaissais rien
C´est vrai quand elle vint chez nous
J´avais autant de rouge aux joues
Qu´elle en avait mis sur ses lèvres
Et finalement quand j´y pense
Il n´y avait pas que la chance
Qui m´avait fait venir chez elle
Je fus un élève modèle
Faut dire je te voyais si belle
Et je ne savais de l´amour
Que de fugitifs contours
Que des ébauches de caresses
Que des esquives de tendresse
Et toi qui avais tant aimé
Tant aimé, tant aimé
J´étais l´enfant tu me guidais
Dès lors tu ne vins plus chez nous
Et toi que j´ai appelée "vous"
À l´heure de ma découverte
Te souviens-tu encore de nous
Et de ce rouge sur tes joues
Quand je t´ai fait perdre la tête?
C´était une heure de fin de jour
Une porte au fond d´une cour
Un escalier qui suppliait
Comme toi quand je t´ai quittée
Une porte au fond d´une cour
Un escalier qui suppliait
Sous chaque pas que je faisais
C´était une amie de famille
Une dame de grande ville
Et moi qui venais de si loin
De si loin, de si loin
Et moi qui ne connaissais rien
C´est vrai quand elle vint chez nous
J´avais autant de rouge aux joues
Qu´elle en avait mis sur ses lèvres
Et finalement quand j´y pense
Il n´y avait pas que la chance
Qui m´avait fait venir chez elle
Je fus un élève modèle
Faut dire je te voyais si belle
Et je ne savais de l´amour
Que de fugitifs contours
Que des ébauches de caresses
Que des esquives de tendresse
Et toi qui avais tant aimé
Tant aimé, tant aimé
J´étais l´enfant tu me guidais
Dès lors tu ne vins plus chez nous
Et toi que j´ai appelée "vous"
À l´heure de ma découverte
Te souviens-tu encore de nous
Et de ce rouge sur tes joues
Quand je t´ai fait perdre la tête?
C´était une heure de fin de jour
Une porte au fond d´une cour
Un escalier qui suppliait
Comme toi quand je t´ai quittée