Le pinzutu
par Georges Moustaki
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Oh! Pinzutu,
Toi qui arrives
Du continent,
De l´autre rive,
écoute-moi!
Si tu te frottes à ses dentelles,
Si tu te perds dans ses prunelles,
Prends garde à toi.
Quand un garçon lui dit: "Je t´aime",
Ce n´est jamais deux fois le même
Qui le dira.
Elle passe comme une comète
Traînant des lumières de fête,
Des feux de joie.
Sa maison, c´est une guimbarde
Sur une route qui musarde
De-ci de-là.
Si tu te frottes à ses dentelles,
Si tu te perds dans ses prunelles,
Prends garde à toi.
Tu as beau avoir une jolie gueule,
C´est toujours elle et elle toute seule
Qui fait son choix.
Bien sûr c´est une faible femme,
Mais pour perdre la tramontane
N´y compte pas
On ne met pas son cœur en cage :
Il est trop bien dans son corsage,
N´y touche pas.
Au bord de la saison nouvelle,
Au rendez-vous des hirondelles,
Elle sera là.
Juste le temps de faire escale,
Mais quand elle hissera la voile,
Tu l´oublieras.
Quand elle arrive, il faut la prendre.
Quand elle repart, il faut l´attendre,
Longtemps parfois.
Aux prunes, aux cerises, aux vendanges,
Si ça lui plaît, si ça l´arrange...
Elle reviendra.
Toi qui arrives
Du continent,
De l´autre rive,
écoute-moi!
Si tu te frottes à ses dentelles,
Si tu te perds dans ses prunelles,
Prends garde à toi.
Quand un garçon lui dit: "Je t´aime",
Ce n´est jamais deux fois le même
Qui le dira.
Elle passe comme une comète
Traînant des lumières de fête,
Des feux de joie.
Sa maison, c´est une guimbarde
Sur une route qui musarde
De-ci de-là.
Si tu te frottes à ses dentelles,
Si tu te perds dans ses prunelles,
Prends garde à toi.
Tu as beau avoir une jolie gueule,
C´est toujours elle et elle toute seule
Qui fait son choix.
Bien sûr c´est une faible femme,
Mais pour perdre la tramontane
N´y compte pas
On ne met pas son cœur en cage :
Il est trop bien dans son corsage,
N´y touche pas.
Au bord de la saison nouvelle,
Au rendez-vous des hirondelles,
Elle sera là.
Juste le temps de faire escale,
Mais quand elle hissera la voile,
Tu l´oublieras.
Quand elle arrive, il faut la prendre.
Quand elle repart, il faut l´attendre,
Longtemps parfois.
Aux prunes, aux cerises, aux vendanges,
Si ça lui plaît, si ça l´arrange...
Elle reviendra.