La révolte des joujoux
par Georgette Plana
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On vient d´éteindre la lumière
Bébé succombe à son sommeil
Mais les joujoux très en colère
Dans leur placard tiennent conseil
Les joujoux font grève, ils en ont assez
D´être tracassés et fracassés
Le ballon qu´on crève
La poupée qu´on bat
Sont lassés des jeux et des combats
Le pompier n´a plus d´échelle
Le tambour est plein de trous
Le cheval n´a plus de selle
Et l´auto n´a plus de roue
Mais ils se soulèvent contre cet enfant
Il va voir comment on se défend
Le placard entrouvre sa porte
Ça grince un peu, ma foi tant pis
Et voilà que les joujoux sortent
Sautant sans bruit sur le tapis
Les joujoux discutent pour savoir comment
Ils vont préparer leurs armements
Pour mener la lutte un chef est nommé
C´est un vieil indien tout déplumé
Le pompier fourbit sa lance
Le tambour bat le rappel
Le cheval déjà s´élance
Le moment est solennel
Quittant leur cahute ils forment les rangs
Le mot d´ordre étant : "mort au tyran!"
Le chef a dit "marchons en ordre
Vers celui qui nous démolit,
Pour le griffer et pour le mordre
Nous grimperons aux draps de lit"
Mais l´enfant sommeille
Tendre et gracieux
Comme un chérubin tombé des cieux
Devant ces merveilles, les joujoux surpris
Se sont arrêtés tout attendris
Le pompier dit : "tout de même
Un bébé c´est bien gentil"
Le tambour dit :"moi je l´aime"
Alors ils sont repartis
Quand l´enfant s´éveille
Vers huit heures un quart
Les joujoux sont tous
Dans le placard!
Bébé succombe à son sommeil
Mais les joujoux très en colère
Dans leur placard tiennent conseil
Les joujoux font grève, ils en ont assez
D´être tracassés et fracassés
Le ballon qu´on crève
La poupée qu´on bat
Sont lassés des jeux et des combats
Le pompier n´a plus d´échelle
Le tambour est plein de trous
Le cheval n´a plus de selle
Et l´auto n´a plus de roue
Mais ils se soulèvent contre cet enfant
Il va voir comment on se défend
Le placard entrouvre sa porte
Ça grince un peu, ma foi tant pis
Et voilà que les joujoux sortent
Sautant sans bruit sur le tapis
Les joujoux discutent pour savoir comment
Ils vont préparer leurs armements
Pour mener la lutte un chef est nommé
C´est un vieil indien tout déplumé
Le pompier fourbit sa lance
Le tambour bat le rappel
Le cheval déjà s´élance
Le moment est solennel
Quittant leur cahute ils forment les rangs
Le mot d´ordre étant : "mort au tyran!"
Le chef a dit "marchons en ordre
Vers celui qui nous démolit,
Pour le griffer et pour le mordre
Nous grimperons aux draps de lit"
Mais l´enfant sommeille
Tendre et gracieux
Comme un chérubin tombé des cieux
Devant ces merveilles, les joujoux surpris
Se sont arrêtés tout attendris
Le pompier dit : "tout de même
Un bébé c´est bien gentil"
Le tambour dit :"moi je l´aime"
Alors ils sont repartis
Quand l´enfant s´éveille
Vers huit heures un quart
Les joujoux sont tous
Dans le placard!