L'hirondelle du faubourg
par Georgette Plana
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A l´hôpital c´est l´heure de la visite
Le médecin en chef passe devant les lits :
Le numéro treize, qu´est-ce qu´elle a cette petite?
C´est la blessée qu´on amena cette nuit
N´ayez pas peur, faut que je sonde vos blessures
Deux coups de couteau... près du cœur... y a plus d´sang!
Non, pas perdue... à votre âge on est dure
Seulement tout de même faut prévenir vos parents!
Mais la mourante alors a répondu :
Je suis toute seule depuis que maman n´est plus.
{Refrain:}
On m´appelle l´Hirondelle du Faubourg
Je ne suis qu´une pauvre fille d´amour
Née un jour de la saison printanière
D´une petite ouvrière
Comme les autres j´aurais peut-être bien tourné,
Si mon père au lieu de m´abandonner
Avait su protéger de son aile,
L´Hirondelle
Le docteur reprit : Vous portez une médaille
C´est un cadeau, sans doute, de votre amant?
Non c´est le souvenir de l´homme, du rien qui vaille
De l´homme sans cœur qui trompa ma maman!
Laissez moi lire : André, Marie-Thérèse
Mais je la reconnais cette médaille en argent
Et cette date : Avril quatre-vingt-treize!
Laissez-moi seul, je veux guérir cette enfant
Vous me regardez tous avec de grands yeux
C´est mon devoir de soigner les malheureux.
{Refrain:}
On l´appelle l´Hirondelle du Faubourg
Ce n´est qu´une pauvre fille d´amour
Née un jour de la saison printanière
D´une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si mon père au lieu de l´abandonner
Avait su protéger de son aile,
L´Hirondelle
Le numéro treize toujours quarante de fièvre
Oui... ça ne va pas comme je l´avais espéré
Je vois la vie s´échapper de ses lèvres
Et rien à faire... rien... pour l´en empêcher!
Je suis un savant, j´en ai guéri des femmes
Mais c´est celle-là que j´aurais voulu sauver.
La voilà qui passe... écoute retiens ton âme
Je suis ton père ma fille bien-aimée...
Je ne suis pas fou... je suis un malheureux
Vous mes élèves, écoutez... je le veux.
On l´appelait l´Hirondelle du Faubourg
C´était une pauvre fille d´amour
Née un jour de la saison printanière
D´une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si lâchement au lieu de l´abandonner
J´avais su protéger de mon aile,
L´Hirondelle.
Le médecin en chef passe devant les lits :
Le numéro treize, qu´est-ce qu´elle a cette petite?
C´est la blessée qu´on amena cette nuit
N´ayez pas peur, faut que je sonde vos blessures
Deux coups de couteau... près du cœur... y a plus d´sang!
Non, pas perdue... à votre âge on est dure
Seulement tout de même faut prévenir vos parents!
Mais la mourante alors a répondu :
Je suis toute seule depuis que maman n´est plus.
{Refrain:}
On m´appelle l´Hirondelle du Faubourg
Je ne suis qu´une pauvre fille d´amour
Née un jour de la saison printanière
D´une petite ouvrière
Comme les autres j´aurais peut-être bien tourné,
Si mon père au lieu de m´abandonner
Avait su protéger de son aile,
L´Hirondelle
Le docteur reprit : Vous portez une médaille
C´est un cadeau, sans doute, de votre amant?
Non c´est le souvenir de l´homme, du rien qui vaille
De l´homme sans cœur qui trompa ma maman!
Laissez moi lire : André, Marie-Thérèse
Mais je la reconnais cette médaille en argent
Et cette date : Avril quatre-vingt-treize!
Laissez-moi seul, je veux guérir cette enfant
Vous me regardez tous avec de grands yeux
C´est mon devoir de soigner les malheureux.
{Refrain:}
On l´appelle l´Hirondelle du Faubourg
Ce n´est qu´une pauvre fille d´amour
Née un jour de la saison printanière
D´une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si mon père au lieu de l´abandonner
Avait su protéger de son aile,
L´Hirondelle
Le numéro treize toujours quarante de fièvre
Oui... ça ne va pas comme je l´avais espéré
Je vois la vie s´échapper de ses lèvres
Et rien à faire... rien... pour l´en empêcher!
Je suis un savant, j´en ai guéri des femmes
Mais c´est celle-là que j´aurais voulu sauver.
La voilà qui passe... écoute retiens ton âme
Je suis ton père ma fille bien-aimée...
Je ne suis pas fou... je suis un malheureux
Vous mes élèves, écoutez... je le veux.
On l´appelait l´Hirondelle du Faubourg
C´était une pauvre fille d´amour
Née un jour de la saison printanière
D´une petite ouvrière
Comme les autres elle aurait bien tourné,
Si lâchement au lieu de l´abandonner
J´avais su protéger de mon aile,
L´Hirondelle.