Le jour où tu voudras partir
par Gérard Manset
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Il n´y aura plus de trains dans les gares
Le jour où tu voudras partir.
Au milieu d´enfants endormis
Dans les jardins, dans les lits,
Il n´y aura plus d´avions dans les airs.
La ville sera comme un désert.
Rien que des enfants enlacés
Pour t´empêcher de passer.
Il n´y aura plus de fleurs sur les tables.
L´enfant posera son cartable,
La tête dans les mains pour pleurer.
Il t´entendra t´éloigner.
En attendant que les incendies et le bruit de ville s´éteignent,
Tu mettras de l´eau sur le front de ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d´enfants inconnus
Et de loups de chiens perdus.
Il faudra bien qu´un jour, tu te souviennes
De cette ville qui fut la tienne
Avec ses enfants endormis
Sur le marbre des fontaines.
En attendant que les incendies et le bruit de ville s´éteignent,
Tu mettras de l´eau sur le front de ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d´enfants inconnus
Et d´oiseaux tombés du nid.
Le jour où tu voudras partir.
Au milieu d´enfants endormis
Dans les jardins, dans les lits,
Il n´y aura plus d´avions dans les airs.
La ville sera comme un désert.
Rien que des enfants enlacés
Pour t´empêcher de passer.
Il n´y aura plus de fleurs sur les tables.
L´enfant posera son cartable,
La tête dans les mains pour pleurer.
Il t´entendra t´éloigner.
En attendant que les incendies et le bruit de ville s´éteignent,
Tu mettras de l´eau sur le front de ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d´enfants inconnus
Et de loups de chiens perdus.
Il faudra bien qu´un jour, tu te souviennes
De cette ville qui fut la tienne
Avec ses enfants endormis
Sur le marbre des fontaines.
En attendant que les incendies et le bruit de ville s´éteignent,
Tu mettras de l´eau sur le front de ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d´enfants inconnus
Et d´oiseaux tombés du nid.