À la dérive
par Germaine Lix
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Quand j´ l´ai connu, j´ai bien compris
Qu´ c´était un homme trop à la coule
Mais qu´ voulez-vous, j´avais l´ cœur pris
J´étais comme folle, j´étais comme saoule
Si bien que lorsqu´il l´a voulu
D´un signe il a fait d´ moi sa femme
J´ n´étais qu´une loque, je n´ pensais plus
Une bête en rut, sans cœur, sans âme
Alors, tristement
Sans savoir comment
{Refrain:}
Je me suis sentie partir à la dérive
Quand il me prenait
Plus rien n´existait
Car j´étais son bien, sa chose comme une captive
Et depuis c´ jour-là
Tout doux, tout doux
J´ m´en vais là-bas
Je ne sais où
À la dérive
Il a fait d´ moi une fille de rien
Il a fallu que je turbine
Et turbiner, ah, quel destin!
Pour l´amour, j´ suis bien une machine
Et j´étais pas feignante pour lui
Je souriais, cachant ma détresse
Quand brutalement, une nuit, y m´ dit
"Moi, j´en ai marre de tes caresses"
Le cœur chaviré
Tout s´est effondré
{au Refrain}
Mais tout cela, ce n´était rien
Ses gnons, son mépris, ses injures
J´ l´avais toujours, c´était mon bien
Il m´a plaquée pour une roulure!
Il m´a plaquée! Sait-on ce que c´est
Que de perdre l´homme qu´on aime
Pensant : Je n´ le reverrai jamais
Jamais! Et dire qu´on vit quand même
Vivre pour souffrir!
Pourquoi pas mourir?
Et j´ m´en vais tout doucement à la dérive
Parmi la douceur
Des grands flots berceurs
Ah! Laissez glisser, rouler comme une captive
L´épave qui s´en va
Tout doux, tout doux
Là-bas
Vers le grand trou
À la dérive
Qu´ c´était un homme trop à la coule
Mais qu´ voulez-vous, j´avais l´ cœur pris
J´étais comme folle, j´étais comme saoule
Si bien que lorsqu´il l´a voulu
D´un signe il a fait d´ moi sa femme
J´ n´étais qu´une loque, je n´ pensais plus
Une bête en rut, sans cœur, sans âme
Alors, tristement
Sans savoir comment
{Refrain:}
Je me suis sentie partir à la dérive
Quand il me prenait
Plus rien n´existait
Car j´étais son bien, sa chose comme une captive
Et depuis c´ jour-là
Tout doux, tout doux
J´ m´en vais là-bas
Je ne sais où
À la dérive
Il a fait d´ moi une fille de rien
Il a fallu que je turbine
Et turbiner, ah, quel destin!
Pour l´amour, j´ suis bien une machine
Et j´étais pas feignante pour lui
Je souriais, cachant ma détresse
Quand brutalement, une nuit, y m´ dit
"Moi, j´en ai marre de tes caresses"
Le cœur chaviré
Tout s´est effondré
{au Refrain}
Mais tout cela, ce n´était rien
Ses gnons, son mépris, ses injures
J´ l´avais toujours, c´était mon bien
Il m´a plaquée pour une roulure!
Il m´a plaquée! Sait-on ce que c´est
Que de perdre l´homme qu´on aime
Pensant : Je n´ le reverrai jamais
Jamais! Et dire qu´on vit quand même
Vivre pour souffrir!
Pourquoi pas mourir?
Et j´ m´en vais tout doucement à la dérive
Parmi la douceur
Des grands flots berceurs
Ah! Laissez glisser, rouler comme une captive
L´épave qui s´en va
Tout doux, tout doux
Là-bas
Vers le grand trou
À la dérive