J'avais
par Gildas Arzel
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On prend nos vies comme on prend des trains
Billet pour à plus tard, à plus loin
On voit défiler les paysages
On croise des maisons, des visages
On se dit qu´il fait chaud pour toujours
On n´en sait rien
C´est fou comme on a si peu conscience
Du fragile quand on a la chance
C´est fou comme on trouve tout ça normal
C´est fou comme à la fin ça fait mal
Moi j´étais posé comme un matin
Je n´en savais rien
J´avais ton image pour y voir
J´avais ton courage pour y croire
J´avais ton visage pour victoire
J´avais davantage sans savoir
J´avais ton voyage maintenant je sais qu´il t´appartient
Je te savais à côté de moi
J´oubliais d´être à côté de toi
Le bonheur est farouche, il s´oublie
On le saisit quand il est parti
Me reste les choses, oui mais le goût
Plus le goût
J´avais ton image pour y voir
J´avais ton courage pour y croire
J´avais ton visage pour victoire
J´avais davantage sans savoir
J´avais ton voyage maintenant je sais qu´il t´appartient
Me reste le temps et rien dedans
Restent quatre murs et quatre vents
Des échos de rires de nuits d´avant
Et je t´avais
Je t´avais
J´avais ton image pour y voir
J´avais ton courage pour y croire
J´avais ton visage pour victoire
J´avais davantage sans savoir
J´avais ton voyage maintenant je sais qu´il t´appartient
Billet pour à plus tard, à plus loin
On voit défiler les paysages
On croise des maisons, des visages
On se dit qu´il fait chaud pour toujours
On n´en sait rien
C´est fou comme on a si peu conscience
Du fragile quand on a la chance
C´est fou comme on trouve tout ça normal
C´est fou comme à la fin ça fait mal
Moi j´étais posé comme un matin
Je n´en savais rien
J´avais ton image pour y voir
J´avais ton courage pour y croire
J´avais ton visage pour victoire
J´avais davantage sans savoir
J´avais ton voyage maintenant je sais qu´il t´appartient
Je te savais à côté de moi
J´oubliais d´être à côté de toi
Le bonheur est farouche, il s´oublie
On le saisit quand il est parti
Me reste les choses, oui mais le goût
Plus le goût
J´avais ton image pour y voir
J´avais ton courage pour y croire
J´avais ton visage pour victoire
J´avais davantage sans savoir
J´avais ton voyage maintenant je sais qu´il t´appartient
Me reste le temps et rien dedans
Restent quatre murs et quatre vents
Des échos de rires de nuits d´avant
Et je t´avais
Je t´avais
J´avais ton image pour y voir
J´avais ton courage pour y croire
J´avais ton visage pour victoire
J´avais davantage sans savoir
J´avais ton voyage maintenant je sais qu´il t´appartient