La vie s'écoule, la vie s'enfuit
par Gilles Servat
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LA VIE S´ÉCOULE, LA VIE S´ENFUIT
Refrain
La vie s´écoule, la vie s´enfuit
Les jours défilent au pas de l´ennui
Parti de rouges, parti de gris
Nos révolutions sont trahies.
Le travail tue, le travail paie
Lee temps s´achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu.
Les yeux faits par l´amour de mai
Sont les reflets d´un monde d´objets
Sans rêves et sans réalités
Aux images nous sommes condamnés.
Le fusil est des affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n´a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence.
Tremblez repaires de curés
Nids de marchands et des policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête.
Les fusils vers nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants et plus d´Etat
Pour profiter de nos combats.
Refrain
Refrain
La vie s´écoule, la vie s´enfuit
Les jours défilent au pas de l´ennui
Parti de rouges, parti de gris
Nos révolutions sont trahies.
Le travail tue, le travail paie
Lee temps s´achète au supermarché
Le temps payé ne revient plus
La jeunesse meurt de temps perdu.
Les yeux faits par l´amour de mai
Sont les reflets d´un monde d´objets
Sans rêves et sans réalités
Aux images nous sommes condamnés.
Le fusil est des affamés
Viennent vers nous du fond du passé
Rien n´a changé mais tout commence
Et va mûrir dans la violence.
Tremblez repaires de curés
Nids de marchands et des policiers
Au vent qui sème la tempête
Se récoltent les jours de fête.
Les fusils vers nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner
Plus de dirigeants et plus d´Etat
Pour profiter de nos combats.
Refrain