Les collines d'acier
par Guy Béart
lyricscopy.com
Les collines d´acier de la ville lumière
Me ressemblent un peu
Elles ont comme moi des os et des artères
Et ce cœur populeux
Qui bat dans les sous-sols qui bat dans les machines
Et que j´entends parfois
Et que j´entends parfois ou bien que je devine
Qui frappe au fond de moi
Les collines d´acier de la ville lumière
M´ignorent tout à fait
Elles ont leurs raisons elles ont leurs affaires
Dans leur monde parfait
Pourrai-je escalader leurs parois inhumaines
Et grimper jusqu´au toit
Non je ne pourrai pas non ce n´est pas la peine
Elles se jouent de moi
Les collines d´acier de la ville lumière
Je les aimais pourtant
J´ai voulu leur parler prier à ma manière
Ces idoles du temps
Mais leurs yeux sont de verre et de bronze leur bouche
Leurs oreilles de bois
Pas un seul de mes cris pas un seul ne les touche
Pauvre pauvre de moi
Les collines d´acier de la ville lumière
Parfois montrent les dents
Elles traquent dit-on des hommes ordinaires
Qu´elles traînent dedans
Ce bruit que l´on chuchote et qui revient sans cesse
Jamais je ne le crois
Portant de temps en temps des hommes disparaissent
Comme vous comme moi
Les collines d´acier de la ville lumière
Un jour j´en ai eu peur
J´ai voulu m´évader de cette souricière
Pour cueillir une fleur
J´ai marché j´ai couru à travers les dédales
Dans la brume et la poix
Et la ville a joué avec moi à la balle
La balle c´était moi
Me ressemblent un peu
Elles ont comme moi des os et des artères
Et ce cœur populeux
Qui bat dans les sous-sols qui bat dans les machines
Et que j´entends parfois
Et que j´entends parfois ou bien que je devine
Qui frappe au fond de moi
Les collines d´acier de la ville lumière
M´ignorent tout à fait
Elles ont leurs raisons elles ont leurs affaires
Dans leur monde parfait
Pourrai-je escalader leurs parois inhumaines
Et grimper jusqu´au toit
Non je ne pourrai pas non ce n´est pas la peine
Elles se jouent de moi
Les collines d´acier de la ville lumière
Je les aimais pourtant
J´ai voulu leur parler prier à ma manière
Ces idoles du temps
Mais leurs yeux sont de verre et de bronze leur bouche
Leurs oreilles de bois
Pas un seul de mes cris pas un seul ne les touche
Pauvre pauvre de moi
Les collines d´acier de la ville lumière
Parfois montrent les dents
Elles traquent dit-on des hommes ordinaires
Qu´elles traînent dedans
Ce bruit que l´on chuchote et qui revient sans cesse
Jamais je ne le crois
Portant de temps en temps des hommes disparaissent
Comme vous comme moi
Les collines d´acier de la ville lumière
Un jour j´en ai eu peur
J´ai voulu m´évader de cette souricière
Pour cueillir une fleur
J´ai marché j´ai couru à travers les dédales
Dans la brume et la poix
Et la ville a joué avec moi à la balle
La balle c´était moi