La vie de cocagne
par Helena Noguerra
lyricscopy.com
Je rêve toujours d´me tirer, d´me barrer,
D´me tailler, de foutre le camp
Moi qu´aimerais tant m´arrêter d´cavaler
Prendre le temps
D´avoir des chats, des petits chats,
Des chiens, des tas d´enfants,
Un vieux fauteuil au coin du feu
Où me laisser glisser à deux,
Avoir mes bouquins sous la main
Qui s´ouvrent d´eux-mêmes
Aux pages que l´on aime
Et qu´on relit sans fin
Parce qu´on les aime
Un petit clocher de Cocagne
Que j´entendrais tinter
L´hiver tout comme l´été,
La nuit, le jour, sur la campagne
Me donneraient envie de n´plus changer ma vie,
On verrait chaque soir
L´tourbillon fou du monde devant la télé,
Mes chats, mes chiens roupillant à nos pieds
À poings fermés
Et qu´au dehors le vent d´hiver
Se donnerait un mal de chien
Pour faire plier les peupliers
Que nous aurions plantés à deux
Et les soirées d´automne couleraient
Douces et monotones
Et chaque nuit on se dirait "chéri, on réveillonne"
Aïe! Quelle petite vie de Cocagne
L´hiver tout comme l´été
J´pourrais pas m´en lasser,
La nuit, le jour, dans ma campagne
Ni vue et ni connue dans mon petit coin perdu
Mais v´là qu´il faut me tirer, me barrer,
Me tailler, foutre le camp,
J´ai même pas l´temps d´m´oublier
Un instant loin du présent,
Adieu mes chats, mes petits chats, mes chiens
Adieu le vent,
Ce vieux fauteuil au coin du feu,
J´m´y serais jamais planquée à deux
C´est bête ce rêve que j´fais chaque jour
Dans ma p´tite auto
En venant du bureau
Qui pourrit ma vie de nostalgie.
D´me tailler, de foutre le camp
Moi qu´aimerais tant m´arrêter d´cavaler
Prendre le temps
D´avoir des chats, des petits chats,
Des chiens, des tas d´enfants,
Un vieux fauteuil au coin du feu
Où me laisser glisser à deux,
Avoir mes bouquins sous la main
Qui s´ouvrent d´eux-mêmes
Aux pages que l´on aime
Et qu´on relit sans fin
Parce qu´on les aime
Un petit clocher de Cocagne
Que j´entendrais tinter
L´hiver tout comme l´été,
La nuit, le jour, sur la campagne
Me donneraient envie de n´plus changer ma vie,
On verrait chaque soir
L´tourbillon fou du monde devant la télé,
Mes chats, mes chiens roupillant à nos pieds
À poings fermés
Et qu´au dehors le vent d´hiver
Se donnerait un mal de chien
Pour faire plier les peupliers
Que nous aurions plantés à deux
Et les soirées d´automne couleraient
Douces et monotones
Et chaque nuit on se dirait "chéri, on réveillonne"
Aïe! Quelle petite vie de Cocagne
L´hiver tout comme l´été
J´pourrais pas m´en lasser,
La nuit, le jour, dans ma campagne
Ni vue et ni connue dans mon petit coin perdu
Mais v´là qu´il faut me tirer, me barrer,
Me tailler, foutre le camp,
J´ai même pas l´temps d´m´oublier
Un instant loin du présent,
Adieu mes chats, mes petits chats, mes chiens
Adieu le vent,
Ce vieux fauteuil au coin du feu,
J´m´y serais jamais planquée à deux
C´est bête ce rêve que j´fais chaque jour
Dans ma p´tite auto
En venant du bureau
Qui pourrit ma vie de nostalgie.