Rome fléau du monde
par Henri Gougaud
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Rome, le mal de vous est bien facile à dire
Vous jetez par folie des chrétiens au martyre
En quel livre est-il dit que vous devez occire
Rome, les bons chrétiens?
Dieu, véritable pain
Qu´il veuille m´accorder tout ce que je désire
Pour le mal des Romains
Rome, c´est vérité, vous fûtes empressée
À l´ignoble pardon sur Toulouse prêché
Vous rognez trop de chair comme fait l´enragé
Rome au discours maudit
Que le comte hardi
Vive encore deux ans et la France écorchée
Paiera vos perfidies
Rome que Dieu le garde et lui donne puissance
À Raimon qui écorche et qui tond ceux de France
Il les tient au collet, il les réduit en planches
Et cela me plaît fort
Rome, de vos grands torts
Dieu se souvient qui donne au comte clairvoyance
Et l´arrache à la mort
Rome que le Glorieux qui souffrit la géhenne
Pour nous dessus la Croix vous fasse male étrenne
Car vous voulez toujours avoir la bourse pleine
Rome aux méchantes mœurs
Dont tout entier le cœur
Ne bat que pour l´argent et l´argent vous entraîne
Dans le feu qui se meurt
Rome, à votre sujet, bien souvent l´on murmure
Que s´enfuit le bon sens par un trou de tonsure
Je crois donc fermement qu´il faudrait qu´on récure
Aussi votre cerveau
Rome au vilain chapeau
Qui fîtes de Béziers une sanglante ordure
Avec ceux de Citeaux
Rome, votre filet vous savez bien le tendre
Les morceaux mal acquis vous savez bien les prendre
Car vous portez en vous sous un air d´agneau tendre
Cœur de loup effréné
De serpent couronné
Et le diable vous aime ainsi que salamandre
D´infernale amitié
Vous jetez par folie des chrétiens au martyre
En quel livre est-il dit que vous devez occire
Rome, les bons chrétiens?
Dieu, véritable pain
Qu´il veuille m´accorder tout ce que je désire
Pour le mal des Romains
Rome, c´est vérité, vous fûtes empressée
À l´ignoble pardon sur Toulouse prêché
Vous rognez trop de chair comme fait l´enragé
Rome au discours maudit
Que le comte hardi
Vive encore deux ans et la France écorchée
Paiera vos perfidies
Rome que Dieu le garde et lui donne puissance
À Raimon qui écorche et qui tond ceux de France
Il les tient au collet, il les réduit en planches
Et cela me plaît fort
Rome, de vos grands torts
Dieu se souvient qui donne au comte clairvoyance
Et l´arrache à la mort
Rome que le Glorieux qui souffrit la géhenne
Pour nous dessus la Croix vous fasse male étrenne
Car vous voulez toujours avoir la bourse pleine
Rome aux méchantes mœurs
Dont tout entier le cœur
Ne bat que pour l´argent et l´argent vous entraîne
Dans le feu qui se meurt
Rome, à votre sujet, bien souvent l´on murmure
Que s´enfuit le bon sens par un trou de tonsure
Je crois donc fermement qu´il faudrait qu´on récure
Aussi votre cerveau
Rome au vilain chapeau
Qui fîtes de Béziers une sanglante ordure
Avec ceux de Citeaux
Rome, votre filet vous savez bien le tendre
Les morceaux mal acquis vous savez bien les prendre
Car vous portez en vous sous un air d´agneau tendre
Cœur de loup effréné
De serpent couronné
Et le diable vous aime ainsi que salamandre
D´infernale amitié